Le calvaire au quotidien

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Les usagers de la RN25 et du CW128 sont exaspérés à cause de ce qu'ils subissent au quotidien au lieu-dit la " Casse&quot,; au niveau de l'intersection entre ces deux axes routiers.

C’est un point noir qui leur rend les déplacements infernaux. En effet, aussi bien aux premières heures de la journée, notamment peu avant huit heures ou encore dès quatorze heures jusqu’à une heure tardive, les embouteillages se forment dans les deux sens à telle enseigne qu’il est très difficile de sortir de ce labyrinthe. Ce qui a encore empiré cette situation déjà existante depuis des années, sont les chantiers de réalisation des projets (pénétrante vers l’autoroute Est-ouest et barrage d’eau d’Assif N’Tletta au niveau de la station à béton) parce qu’à leur niveau le ralentissent de la circulation se fait sentir. Cependant, tous les appels aussi bien des maires des communes concernées et les chefs de daïras de Draâ El-Mizan et de Draâ Ben Khedda que ceux des automobilistes, notamment les transporteurs d’Aït Yahia Moussa et de Tirmitine ne sont pas entendus. «Il y a de cela plus de deux ans que nous avons fermé cet endroit pour exiger que la situation soit réglée, mais en vain. Nous demandons un barrage-fixe qui devra sécuriser ce point noir. La dernière fois, une bagarre généralisée a causé des blessures à plusieurs personnes. On ne sait plus quoi faire. Au lieu de faire, par exemple, quatre rotations, on n’en fait que deux. Parfois, il faut attendre plus de deux heures pour passer ce tronçon de deux cents mètres», nous confiera un transporteur d’Aït Yahia Moussa. Quant aux travailleurs, par exemple, qui exercent à Draâ Ben Khedda ou à Tizi-Ouzou, ils ne rentrent chez eux que vers vingt-deux heures, voire plus tard. «Le matin, je me lève à quatre heures du matin et le soir, je ne rentre qu’à partir de vingt et une heures. Vraiment, je suis très exaspéré par cette situation qui reste inexplicable parce que, parfois, il n’y a rien. Comment arrivent-ils à bloquer la circulation? Et dans quel intérêt?», s’interrogera ce citoyen d’Iâllalen. Au jour d’aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire qu’il est plus facile d’aller vers Bouira ou vers même Alger que de transiter par ce point noir. «La dernière fois, je suis allé à Alger. J’ai pris l’autoroute Est-ouest à partir de Djebahia à huit heures. Une heure après, j’étais déjà arrivé. Or, pour aller de Draâ El-Mizan à Tizi-Ouzou, une distance de 40 kilomètres, si je démarre à six heures du matin, j’arrive à huit-heures et parfois à huit heures trente si ce n’est pas plus. On ne comprend rien. Qui réglera ce problème?», nous demandera un fonctionnaire dans une administration au chef-lieu de wilaya. Depuis plus de six ans, ce problème endure le quotidien des automobilistes, mais rien n’est décidé afin de décongestionner ce point noir qui les hante d’autant plus que des cas d’agressions ont été déjà signalés. À quand alors une solution à une situation qui taraude les esprits des usagers d’une grande partie de la population du versant Sud de la wilaya et ceux des communes relevant de la daïra de Draâ Ben Khedda? Peut être, il faudra attendre la livraison de l’axe autoroutier qui, normalement, devrait être achevé dans trente six mois, mais cela n’est pas pour demain lorsqu’on apprend que le taux de réalisation de ce projet n’a atteint que 20% d’avancement au bout de presque deux ans depuis son lancement.

Amar Ouramdane

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