Les pluies tombées dernièrement, n’ont pas fait de dégâts visibles sur le réseau routier. Quand même, il faut dire que certains jets de pierre ont été observés sur les fossés de la RN 25 entre Aït Yahia Moussa et le Pont noir. «Ce n’est pas une négligence, c’est tout à fait normal. Après une sécheresse qui a duré plus de six mois, certaines pierres se détacheront facilement sous le poids de l’érosion», nous dira un ex-cantonnier des ex Ponts et Chaussées qui a exercé sur cet axe routier durant plus de trente cinq ans. Justement, pour éviter l’obstruction des ouvrages d’art (petits ponts) et les fossés, la subdivision des travaux publics a déployé toutes ses équipes, notamment dans les endroits très connus. Dès les premières heures de la journée, ils sont sur les lieux comme des fourmis à nettoyer et à dégager tous les détritus. «On ne laisse rien au hasard. On connaît cette route par cœur. Avant les grandes pluies, il ne restera aucun ouvrage non nettoyé», nous confiera un agent accosté au lieu-dit » Thoursouth ». Il faut dire que la RN 25, longtemps laissée à l’abandon, a été restaurée non seulement en la bitumant mais aussi en la dotant de glissières métalliques et de quelques autres murettes de protection. C’est dire que les doléances du subdivisionnaire des travaux publics de Draâ El-Mizan ont eu un écho. Par ailleurs, il nous a été donné de constater que la RN30 entre Draâ El-Mizan et Boghni a eu aussi sa part d’attention avec sa rénovation et sa dotation en signalisation routière adéquate. En parallèle, toutes les canettes de bière et autres détritus ont été collectés et mis dans des sacs poubelles. Tout cela rentre dans le plan de la préparation pour la saison hivernale qui se poursuit avec d’autres actions. Tandis que sur la RN 68 (tronçon Draâ El-Mizan- Tizi-Gheniff) où les travaux d’élargissement et de rénovation sont en cours, les fossés bétonnés tirent à leur fin alors qu’un ouvrage important est réalisé dans un endroit où il y a eu un affaissement, l’hiver dernier, presque d’un pan de la route suite au débordement d’un ruisseau avant d’arriver à Boufhima. «L’affaissement a été réparé deux jours après qu’il est survenu à cet endroit. Une fiche technique lui a été établie sur le coup. Maintenant, avec la réalisation de cet ouvrage, il n’y a rien à craindre», nous confiera une source locale ayant requis l’anonymat. Tout le monde souhaite que des désagréments ne soient plus signalés sur ces principaux axes routiers qui traversent la région.
Amar Ouramdane