Le gaz arrive à Aït Krour

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La disponibilité de cette source d’énergie est plus que nécessaire dans tous les foyers, de par la sécurité qu’elle offre, sa disponibilité, son prix abordable et les économies qu’elle permet mais également avec ses avantages, surtout en hiver où les nuits sont très froides même s’il ne neige pas.

Situé dans la grappe de villages de Mizrara-Ouest et constitué d’au moins cinq-cent foyers, le village d’Aït Krour se souviendra toujours de ce premier novembre 2015, comme il a toujours en mémoire ce jour du déclenchement de la révolution qu’il a non seulement soutenue à bras le corps non sans payer les frais en se voyant complètement rasé alors que ses habitants chassés de leurs humbles demeures seront voués à l’errance pour n’y revenir qu’après la proclamation de l’indépendance en 1962. «Comme les travaux d’installation du réseau de distribution de gaz naturel viennent d’être achevés ces derniers jours pour le village d’Aït Krour, nous avons pensé coïncidé son inauguration avec cet important anniversaire du déclenchement de la révolution qui sera, j’en suis sûr, le plus beau cadeau qu’on puisse offrir à ces villageois en cette date qui s’ancrera dans leur mémoire comme la première, d’autant qu’elle marquera la fin de leur calvaire et qu’ils n’auront plus à souffrir des rudesses des hivers qu’ils vivront dorénavant au chaud», nous confie M. Slimane Ouali, premier magistrat de ladite localité. Aussi, les villageois d’Aït Krour qui regardaient jusque-là avec beaucoup d’envie leurs voisins, attendent patiemment le moment où la flamme bleue jaillira de leurs fourneaux. «Vous savez que de nos jours, la disponibilité de cette source d’énergie est plus que nécessaire dans tous les foyers, de part la sécurité qu’elle offre, sa disponibilité son prix abordable et les économies qu’elles procurent mais également avec ses avantages, surtout en hiver où les nuits sont très froides mêmes s’il ne neige pas. Car, de nos jours, le village n’est plus constitué de ces humbles demeures avec une seule pièce pour chaque famille, mais il s’agit de grandes habitations ou de villas avec plusieurs appartements et de nombreuses chambres qu’il faut chauffer en même temps et ce n’est pas avec un kanoun qu’on peut y arriver», nous déclare ce jeune étudiant qui avait voulu nous retracer l’historique de l’alimentation mais tint à s’excuser. «J’ai presque oublié que notre journal ‘La Dépêche de Kabylie’, depuis sa création, suit de jour comme de nuit toute la vie des localités de notre région et qu’il possède toutes les archives sur tous les problèmes qu’elle a à traverser. Donc, vous savez tout sur l’histoire du gaz à Frikat», termine notre interlocuteur visiblement heureux et ému.

Essaid Mouas

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