Le secteur des postes sera enrichi, dès ce lundi, par l’ouverture d’un bureau au niveau de la cité Roussel, sise face au stade de l’unité maghrébine.
Il sera inauguré officiellement, aujourd’hui 1er novembre, date choisie pour la pose également de la première pierre d’un projet de réalisation d’un autre bureau de poste à la cité Pépinière. D’autres bureaux seront ouverts, prochainement, déclarent les responsables du secteur, au niveau des quartiers Tala Ouriane et Sidi Ali Lebher. Cet empressement à doter le chef-lieu de bureaux de poste, après une léthargie de plusieurs décennies, ferait partie, apparemment, des retombées de la récente visite de la ministre des Postes et technologies de l’information et de la communication et du coup de gueule du nouveau wali qui a déclaré dans un entretien à la dépêche de Kabylie, que le fait que Béjaïa-ville dispose d’un bureau de poste pour plus de 27 000 habitants la classe, de facto, parmi les wilayas les moins développées dans ce domaine. Effectivement, il n’y a pas que Béjaïa-ville qui souffre, ce sont l’ensemble des communes qui se retrouvent dans la même situation. Rares sont les communes qui disposent de deux bureaux ou d’une véritable poste en mesure de recevoir et de satisfaire beaucoup d’usagers en même temps, ceci malgré l’existence de structures adéquates. L’exemple le plus frappant est celui de la station balnéaire d’Aokas dont on avait évité à la ministre, lors de sa récente visite, de constater de visu la situation lamentable dans laquelle il se trouve alors qu’il dispose de locaux pouvant permettre son élargissement, sachant que ce dernier est appelé à chaque saison estivale, à répondre aux attentes de plusieurs millions d’usagers. Confiné dans un local d’une dizaine de mètres carrés, laissé à l’abandon de surcroit, le bureau d’Aokas dispose de plusieurs locaux vides, cachés à la vue du public, où «se ballade» le facteur pour trier son courrier. Par ailleurs, l’ancienne bâtisse ayant abrité l’agence ACTEL, saccagée lors d’événements passés, a été laissée à l’abandon alors qu’un simple rafistolage évasera les guichets pour permettre au personnel de travailler dans les meilleures conditions possibles et aux usagers d’éviter le stress des chaînes notamment lors des retraits des salaires et des pensions de retraite. Le personnel de ce bureau semble assez compétent dont la confirmation est faite par cette jeune employée, mademoiselle Brahmi, qui aurait été classée meilleur élément au niveau de la wilaya de Béjaïa et deuxième au niveau national. Un honneur pour la région et un stimulant pour les responsables du secteur qui doivent faire le nécessaire pour développer ce secteur, parent pauvre au niveau de la wilaya de Béjaïa.
A. Gana