Le projet de raccordement de la commune d’Aït R’zine au réseau du gaz naturel semble faire du surplace. Pourtant, l’ordre de service pour le démarrage des travaux court depuis 2013.
Deux entreprises ont été simultanément affectées pour prendre en charge l’exécution des travaux. Cependant, nous fait-on savoir, l’un de ces maitres d’œuvre a tout simplement fait faux bond, sans avoir donné le moindre coup de pioche. «Le contrat a été résilié mais aucune entreprise de remplacement n’a été affectée à ce jour», fait remarquer M. Dahmani, le premier magistrat de la commune.
Le lot grevé de retard est celui relatif à l’alimentation de Guendouze, le chef-lieu de la commune, ainsi que les quartiers et villages alentours. En terme de démographie, cette zone représente plus de 6 milles habitants, nous indique-t-on.
Pour ce qui est de l’entreprise chargée du raccordement des autres villages, le responsable de l’APC se félicite de l’état d’avancement des travaux. «La pose de la conduite de transport a été faite. Actuellement, on en est aux travaux de branchements des foyers», dira le maire, selon lequel le raccordement d’Aït R’zine se fera à partir d’un poste de détente implanté à hauteur de Oued Sahel.
Par ailleurs, il ressort de la discussion que nous avons eue avec des citoyens de Guendouze, que le doute commence à s’incruster dans les esprits. «Il y a de quoi être pessimiste et douter de la bonne foi de l’administration. Et tout le monde conviendra que deux ans de retard, c’en est vraiment trop. Le comble, c’est que l’on n’entrevoit pas encore le bout du tunnel», déclare mi-dépité mi-courroucé un quadragénaire résident à la périphérie du chef-lieu. Plus conciliant, un autre citoyen de Guendouze dira que «les gens commencent à se poser des questions, à force d’avoir vainement attendu. Mais je pense que cela fait partie des aléas du projet, lequel finira tôt ou tard par devenir une réalité tangible».
N. Maouche

