L’été joue-t-il les prolongations? D’aucuns dans la région se demandent si les saisons ne sont-elles pas en train de se « mêler » les pinceaux, avec la chaleur « hors-saison » qui continue de sévir alors que nous sommes en plein automne? Le mois d’octobre qui vient de s’écouler a été particulièrement chaud par rapport aux années passées. Même si dans la matinée, il faisait frisquet, il n’en demeure pas moins que les températures montent d’un cran à partir de 9h pour devenir quasi-estivale à partir de midi, et ce, jusqu’au soir. En tout cas, c’est ce que nous avons constaté durant le mois d’octobre passé. En sera-t-il de même pour le mois de novembre en cours? Il fait beau et chaud depuis belle lurette, même si des nuages « crachent », de temps à autre, des pluies souvent diluviennes, mais en général, les températures quotidiennes tournant autour de 26 à 32 degrés, restent supérieures à la normale. Il s’agirait d’un « bouleversement » climatique, qui fait que la température de la terre augmente d’année en année. Comme c’est le cas pour cette année, où les climatologues du monde entier se sont accordés à dire « que la dernière saison estivale est particulièrement la plus chaude depuis 1882 ». Ce n’est guère exagéré! Chez nous, la chaleur même si elle n’est pas caniculaire, continue de sévir, et les citoyens relèvent dans leur discussion cet état de fait en s’interrogeant sur ce changement climatique. « Il y a quelques décennies, à pareille période de l’année (automne, ndlr), nous mettions des habits chauds tellement il faisait froid. Aujourd’hui, en plein mois d’octobre, les gens continuent de mettre des tee-shirts », s’exclame un père de famille. Comme il l’a si bien dit notre interlocuteur, les citoyens mettent encore des habits légers comme pendant l’été à cause de la chaleur. Dans les rues, par exemple, les citoyens mettent encore des bermudas, des tee-shirts, des pantalons légers, des chemises demi-manche et bien d’autres habits légers, corroborant, de ce fait, toute cette chaleur anormalement élevée au beau milieu de l’automne. Comme durant l’été les gens fuient le soleil pour s’abriter à l’ombre. Nous avons constaté cela dans les rues, les arrêts de bus et bien d’autres lieux publics. S’agit-il, là d’un caprice de la nature, ou bien, plus grave encore, d’un dérèglement climatique « durable » qui ne dit pas son nom? Avis aux climatologues.
Y. Samir
