Un projet d’extension du réseau électrique, destiné à alimenter plusieurs quartiers situés aux quatre coins de la commune d’Aït R’zine, est en souffrance depuis des années. «Ce projet est pourtant couvert par des subsides alloués dans le cadre du budget de wilaya. Néanmoins, en dépit de cette prise en charge financière, la Sonelgaz n’a pas encore affecté une entreprise pour exécuter les travaux», se désole le P/APC, rappelant que le paiement est intervenu en février 2015. D’après le maire, un quartier est pris en charge sur le budget de wilaya de l’année 2013, tandis que 5 autres quartiers sont budgétisés sur l’exercice 2012.
Les quartiers en attente sont situés aux villages Hendis, Ouzouaghen, Tizi, Guendouze le chef-lieu de la commune, ainsi que le quartier Ichou, sis à la périphérie du périmètre urbain. «En tout, il y a 100 à 120 foyers qui sont privés d’électricité et qui recourent à des branchements illicites, d’où les chutes de tension affectant de manière récurrente de nombreuses localités», dira l’édile communal. Notre interlocuteur nous fait savoir que les bâtisses non encore raccordées au réseau relèvent majoritairement de constructions réalisées dans le cadre du programme de promotion de l’habitat rural, soutenu par le fonds national du logement. En attendant que les autorités concernées veuillent bien donner un contenu concret à ce projet, les infortunés villageois découvrent, à leurs corps défendants, les vertus de la chandelle, pendant que d’autres recourent au pis aller des branchements de fortune. «Mon salut, je le dois à un voisin qui m’a refilé le courant ; mais je ne peux pas abuser indéfiniment de sa générosité», déclare un citoyen du village Hendis, gagné par la lassitude, après des années de poireau. «Nous nous exposons à un danger certain, en recourant à ces procédés d’un autre âge. Cette situation ne peut plus durer», tempête un autre habitant du quartier Ichou, en appelant de ses vœux la résolution proche de ce problème.
N. Maouche