Le verdict renvoyé au 28 novembre

Partager

Le deuxième round de l’assemblée des actionnaires des Vert et Noir, qui s’est tenu avant-hier et qui aura pourtant duré près de trois heures, n’a pas permet à l’assistance de trancher au sujet du bilan financier du club. Selon les présents, plusieurs incohérences ont été signalées au sujet de certaines dépenses. Les actionnaires qui composent le conseil de gestion du club, à leur tête le président Ikhlef Boubekeur, soutiennent que le bilan établi et présenté ce jour-là contiendrait des erreurs, notamment en ce qui concerne le déficit de 4.6 milliards révélé par ce document. D’un autre côté les actionnaires «passifs», c’est-à-dire ceux qui ne sont pas impliqués dans la gestion du club, ont exigé la justification de certaines dépenses par des pièces comptables. Après des débats très serrés, il a été convenu d’accorder à la direction un délai de trois semaines pour revoir certains aspects et présenter un bilan financier détaillé avec les justificatifs pour chaque dépense, ce qu’a accepté la direction qui n’a pas hésité à rassurer tout le monde quant à l’existence de toutes les pièces justifiant toutes les transactions financières du club. Seulement, l’on se demande pourquoi avoir pris le soin d’organiser cette assemblée si la comptabilité n’a pas été faite correctement ? Il aurait été préférable de prendre encore deux à trois semaines supplémentaires pour pouvoir présenter un bilan financier exempt de toute ambiguïté et de tout reproche. Enfin, il y a lieu de rappeler que le bilan moral du club a été adopté lors de la première réunion qui s’est déroulée jeudi dernier. Sur ce côté là il n’y a aucun doute. Avec le titre de vainqueur de la coupe d’Algérie et la seconde place au classement synonyme à une participation en ligue des champions Africaine, le bilan sportif des Crabes est largement positif. Cela dit, le club est à présent une SPA. Il est, donc, nécessaire de veiller à ce qu’il y ait des dépenses selon les objectifs mais surtout les moyens du club, histoire de s’initier à l’autofinancement du club.

Amine Kaci

Partager