Un terrain de 6 000 m2 récupéré par l’APC

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La commune d’Imsouhal est née du découpage administratif de 1985. Située à 70 kms au Sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, cette localité est limitée au Sud par le village Aït Ouatas, frontière mère de la commune d’Iferhounène, au Nord-ouest par les villages Ighil et Tanalt, frontière de la municipalité d’Aït Yahia et à la frontière de la localité d’Illoula Oumalou, elle est limitée par les villages Kerrouche et Azaghar.

Ladite commune compte 17 villages, dont 06 en plaine et 11 en zone montagneuse, et compte 6 520 habitants, selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2008. Quant à sa superficie, elle est de 24 km2, dont 60% à vocation agricole. Sa principale richesse est l’arboriculture, notamment l’oléiculture. Comparativement aux communes voisines issues du même découpage, cette municipalité accuse un retard considérable en matière d’urbanisation du chef-lieu et ce, à cause du manque d’assiettes foncières pour l’implantation d’infrastructures administratives, d’aires de jeux et ou de construction de logements sociaux. Et pour cela, les responsables actuels de l’APC, notamment son président Hocine Ghanem, n’arrêtent pas de faire de la prospection pour trouver la moindre parcelle de terrain où implanter un quelconque immeuble, étant donné que les terrains expropriés par les colons français ont été tous récupérés à l’indépendance par leurs propriétaires et même l’assiette du terrain du lycée relève d’un don d’un propriétaire privé. Cependant, le P/APC s’est déplacé récemment au niveau du cadastre d’Alger où il a retrouvé dans les archives du Senatus-Consult un terrain de 6 000 m2, dénommé «Khalous», un bien communal situé à environ 100 mètres à hauteur du siège de l’APC. Suite à cette trouvaille, le maire dit avoir engagé «un bureau d’étude privé spécialisé dans la géométrie foncière qui a identifié auprès de l’organisme susmentionné le terrain en question comme propriété communale d’Imsouhal, figurant dans le groupe 131». C’est après un périple de combattant que la municipalité a récupéré ce terrain de 6 000 m2 où l’on pourrait implanter plusieurs bâtisses, voire une grande polyclinique. Néanmoins, si le chef-lieu enregistre un retard en matière d’urbanisation du site, en revanche ce n’est pas le cas des 17 villages relevant de ladite localité. Ceux-ci ne sont ni plus ni moins développés que les autres villages des communes voisines, notamment ceux possédant des assiettes de terrains à bâtir, ils ont leurs foyers de jeunes, des écoles, des pistes goudronnées, des stades pour certains…

A.M.

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