11 millions de centimes pour la bibliothèque

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Si pratiquement le budget des collèges et des lycées est absorbé par la restauration, il faut dire aussi que l’Etat consent des centaines de millions pour encourager l’acte de lire. La bibliothèque du CEM Frères Harchaoui est l’une des plus riches de la wilaya. Les livres inventoriés démontrent bel et bien son importance. Plus de dix mille ouvrages dans les quatre langues (arabe, tamazight, française et anglaise). En tout cas, il y a un peu de tout. Même les ouvrages les plus chers à l’exemple du corps humain en images y est mis à la disposition des élèves ainsi que des dictionnaires encyclopédiques les plus réputés. «Chaque année, nous la renforçons avec de nouveaux ouvrages. L’acte de lire est pour nous un moyen de permettre à nos collégiens de mieux s’instruire et de mieux se former», nous confiera M. Allillèche Arezki, en sa qualité de directeur. Et de poursuivre: «les ouvrages que nous mettons à leur disposition et aussi à celle des enseignants sont choisis par les professeurs responsables de matières. Je leur laisse le choix de me présenter des échantillons avant de les acheter parce qu’ils sont les mieux placés pour cela». D’ailleurs, c’est ce qui a été fait dernièrement, lorsque l’établissement a bénéficié d’une enveloppe de onze millions de centimes. Aussi, dès le début de cette semaine, les étals de cette bibliothèque seront garnis. Des centaines d’ouvrages toutes disciplines confondues viendront s’ajouter à ce patrimoine datant de plus de trente-cinq ans. Ce qu’il y a lieu de retenir est que tous les élèves de la 1°AM à la 4°AM sont obligés de prendre un livre par semaine. À cet effet, un emploi de temps est établi en fonction des heures libres à raison d’une heure par classe. Pas seulement cela, parce qu’il faut aussi dire que chacun d’eux a une fiche minutieusement suivie par la bibliothécaire qui, grâce à sa longue expérience dans ce domaine, les oriente et leur suggère des ouvrages à lire selon leur niveau scolaire et leurs compétences en la matière. En plus des annales qui les préparent à leurs examens, ils ont aussi cette opportunité de bien connaître l’histoire contemporaine de l’Algérie quand on a remarqué que les ouvrages les mieux indiqués dans cette discipline sont sur les étagères en plus, bien sûr, de la littérature dans les quatre langues enseignées au collège. «C’est un véritable trésor pour toute personne voulant se cultiver. Il y a des élèves qui ont quitté l’établissement, mais ils reviennent toujours pour jeter un œil sur la bibliothèque», nous dira un enseignant qui participe, lui aussi, à l’orientation de ces jeunes lecteurs.

A. O.

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