Réparation des parapets sur la RN25

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La subdivision des travaux publics de Draâ El-Mizan avait procédé il y a quelques mois, à l’installation de nombreuses glissières tout le long de ce tronçon routier allant de Draâ El-Mizan jusqu’au «pont noir», à la limite avec la localité de Tirmitine, et ce, afin de sécuriser cette importante voie de communication qui ne cesse d’enregistrer non seulement un trafic de plus en plus croissant mais également des accidents de la circulation, souvent mortels, causés par la chute de véhicules dans les ravins. En effet, si, auparavant, la méthode de sécurisation des chaussées par l’installation de glissières n’était pas répandue chez nous à cause notamment de l’inexistence d’usines de fabrication, il n’en demeure pas moins qu’en certains endroits très dangereux, des parapets construits de pierres et de ciment avaient été érigés tout au long de cette route qui longe l’oued «T’Leta», afin d’éviter le basculement des véhicules dans le ravin en cas d’accident ou de dérapage. «Presque tous ces ouvrages sont actuellement abimés ou détruits par les nombreux chocs avec des véhicules légers ou lourds alors qu’ils sont des ouvrages d’art très résistants, qui ont sauvé de nombreuses vies humaines durant des décennies», nous confie Si Ramdane, un septuagénaire de la localité. Et d’ajouter que depuis sa tendre enfance, alors qu’il gardait son petit troupeau de moutons le long de cet oued et de cette route, ces ouvrages existaient déjà.Il affirme qu’il entendait souvent de la bouche des vieux de la région que ces parapets avaient été construits par des Allemands, des soldats faits prisonniers en France lors de la première guerre mondiale et ramenés à Tizi-Ouzou où ils furent employés sur cette route. Aussi, pour redonner de la vie à ces parapets, plusieurs petits chantiers s’activent actuellement tout le long de ce tronçon routier de la RN25. Toutefois, le côté esthétique est mis de côté car ce qui compte pour l’entrepreneur en charge des travaux est d’en finir au plus vite.

Essaid Mouas

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