Conscients des risques guettant chaque jour leurs progénitures à la sortie de leur établissement scolaire, les parents d’élèves du CEM «Merabti Nacer» du centre-ville d’Aïn-Bessem, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la wilaya de Bouira, demandent l’intervention des services concernés pour la prise en charge de leur préoccupation.
Leur seul souci est l’installation de ralentisseurs et des plaques de signalisation devant l’établissement en question, et dont la principale sortie donne directement sur une route à grande circulation, empruntée généralement par des bus de transport public, puisque l’arrêt des bus est situé juste à proximité.
De ce fait, la mise en place d’une plaque indicative, informant les automobilistes de la présence des élèves, ou la mobilisation d’agents de la police sont souhaitées par les plaignants. «Les responsables locaux doivent rapidement agir. Nos enfants sont sérieusement menacé surtout par certains chauffards, qui rodent en continu et n’hésitent pas à faire, en plein vitesse, des démonstrations dangereuses, des manœuvres délicates, tout en ignorant la proximité d’un établissement scolaire», nous dira l’un des parents d’élèves. D’après notre interlocuteur, plusieurs accidents ont déjà été signalés sur cette route, devenue dangereuse pour les élèves. «Rien que mercredi dernier, un élève de la deuxième année a été violement fauché par une voiture. Ce dernier est dans un état très grave et il est actuellement hospitalisé au service de réanimation du CHU de Tizi-Ouzou. L’année dernière aussi, nous avons recensé plus de sept accidents du genre et juste à proximité de CEM. Malgré tout ces accidents et toutes nos requêtes aux services concernés, la situation n’a pas trop changé ; nos gamins sont toujours exposés à ce danger. Nous ne savons plus à quel saint nous vouer !», racontera-t-il. Les parents d’élèves affirment, par ailleurs, qu’ils ont, à maintes reprises, sollicité les autorités compétentes, afin de sécuriser ce tronçon par la pose de ralentisseurs et des plaques de signalisation, mais leurs doléances sont restées lettres mortes.
O. K.