L’embellissement de la ville se poursuit

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Inscrits dans le cadre de l’aménagement urbain, les projets de bitumage des rues se réalisent cahin-caha, au gré de la disponibilité des enveloppes financières et de celle des entreprises spécialisées.

Au demeurant, le chef-lieu de daïra et de commune de Tizi-Gheniff, malgré sa petite surface ou sa faible étendue, n’arrive pas à avoir des rues aménagées convenablement, dépourvues de nids de poule ou carrément de nombreux pans entiers de bitume envolés qui se transforment, à la moindre averse, en véritables lacs. Néanmoins, ces derniers jours, c’est l’ex boulevard, rebaptisé en boulevard du «premier novembre 1954»- jadis fréquenté par les seuls colons, réputé notamment pour ses deux allées de mûriers et qui débouchait sur l’église Saint Joseph, dont ne subsiste aucune trace ni aucun vestige car, elle a été rasée juste après l’indépendance- qui vient d’être bitumé en béton bitumineux. Ce qui a donné un autre aspect à cette rue qui était dans un état désastreux ces dernières années, elle était très fréquentée par les automobilistes malgré sa détérioration et ce, pour fuir les grands bouchons du centre-ville, à certaines heures de la journée. «Il faut reconnaître qu’avec ce nouveau tapis, c’est un réel plaisir de passer par ce boulevard sans traverser le centre-ville alors qu’auparavant, c’était un vrai calvaire car, la chaussée était toute défoncée du début jusqu’à la fin, c’est-à-dire du CW 48 au chemin de Tazrout», nous confient les riverains. Par ailleurs, nos interlocuteurs n’hésitent pas, une fois encore, à nous interpeller, d’autant plus que dans plusieurs de nos éditions précédentes, nous avions rapporté dans quel état se trouvait encore la stèle érigée à la mémoire des chouhads et des moudjahidines. «Notre boulevard porte bien son nom, celui du 1er novembre 1954, puisque c’est à partir d’ici, que le premier groupe de maquisards avait tiré les premières salves de baroud, sur le siège de la mairie coloniale, donc sur le pouvoir colonial. Mais malheureusement, la stèle érigée en leur mémoire et qui avait été saccagé par des ignorants lors du printemps noir, n’a pas été réhabilité jusqu’a ce jour» ,terminent, avec beaucoup de regrets, nos interlocuteurs.

Essaid Mouas

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