La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a attribué l’échec scolaire à l’état de santé des élèves, en particulier ceux qui souffrent de diabète, tout en soulignant la disposition de l’état à accompagner les 8,5 millions d’élèves en matière de santé. Lors d’une visite d’inspection effectuée dimanche passé dans la wilaya de Tébessa, Mme Nouria Benghabrit a indiqué que « plusieurs cas d’échec scolaire sont essentiellement dus à l’état de santé des élèves, en particulier ceux qui souffrent de diabète », affirmant, à cet effet, que son département déploie d’importants efforts pour améliorer la prise en charge et l’accompagnement des élèves en matière de santé». La première responsable du secteur a fait savoir dans ce sens, que «ces efforts ininterrompus ont donné lieu à l’ouverture d’unités de dépistage et de suivi (UDS) dans la majorité des établissements scolaires du pays». Au cours des différentes étapes de sa tournée, la ministre de l’Education nationale a insisté sur «l’importance des investissements consentis par l’état dans les régions frontalières pour assurer une meilleure scolarisation des élèves». Tout en indiquant que toutes les communes du pays disposent d’écoles primaires et de collèges d’enseignement moyens (CEM), et que la majorité était dotée de lycées, Mme Benghabrit a lancé un appel aux responsables concernés «pour accorder une attention particulière à la scolarisation des élèves aux besoins spécifiques». En outre, la ministre de l’Education nationale a insisté sur «l’importance impérieuse de servir des repas chauds aux écoliers de tous les établissements primaires du pays, particulièrement dans les localités enclavées». Aussi, Mme Nouria Benghabrit a exhorté les élèves à «essayer d’améliorer constamment leur rendement scolaire et à ne pas se contenter de résultats moyens». Par ailleurs, et en ce qui concerne les déficits dans certains établissements scolaires en matière de chauffage, la ministre a appelé «la société civile et les entrepreneurs à participer, aux côtés des autorités publiques, aux efforts de généralisation du chauffage dans nos écoles, notamment dans les zones rurales enclavées».
L.O.Challal