La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, qui se tient du 16 au 22 novembre de chaque année, a été l’occasion pour l’association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ), qui a pris part à la journée d’information autour de «l’entrepreneuriat et le développement durable» organisée par la direction locale de la jeunesse et des sports, hier, au niveau du centre des loisirs scientifiques de la wilaya de Tizi-Ouzou, d’expliquer son projet d’accompagnement des jeunes porteurs de projets, baptisé «Bab El Amel».
En effet, cette journée d’information fut une occasion de présenter aux dizaines de jeunes présents à cette journée d’information le projet «Bab El Amel» (ou la porte de l’espoir) qui est un dispositif d’accueil, d’appui et d’accompagnement des jeunes pour la création de micro-entreprises. L’une des deux accompagnatrices de l’antenne de cette association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ) de Tizi-Ouzou, Mme Nariman Mekacher, nous déclarera en marge des travaux de cette journée : «Notre rôle consiste à identifier, informer et offrir un accompagnement technique et administratif aux jeunes qui veulent créer leurs micro-entreprises, c’est à dire, en somme, favoriser auprès de ces jeunes l’esprit de l’entrepreneuriat». Selon Mme Mekacher, le projet «Bab El Amel» assure l’accompagnement dans le processus de l’aide à la création de l’entreprise, à titre gracieux, à des jeunes hommes et femmes, porteurs d’idées de projets, qui souhaitent créer leur propre micro-entreprise ou toute activité génératrice de revenus. «Il a été mis en place, en juin 2012, au niveau des quatre wilayas Adrar, Annaba, Bejaïa et Tizi-Ouzou, pour accompagner les universitaires, les diplômés du CFPA, les artisans, les agriculteurs… en situation de chômage», précisera-t-elle. Ce projet permet un accompagnement personnalisé qui se déroule en trois étapes : La première est la maturation du projet. «Durant cette étape, il sera procédé à la vérification de l’adéquation entre le porteur du projet et ses qualifications professionnelles et son environnement», affirmera Mme Mekacher. La deuxième étape est le montage financier qui consiste, dira-t-elle, en l’élaboration du plan d’affaires et définition de la structure du financement du projet. Et la dernière phase consiste en l’accompagnement administratif. «Lors de cette troisième étape, les porteurs de projets seront accompagnés dans la constitution de leurs dossiers administratifs et leur mise en contact avec les différents dispositifs de financement (ANSEJ, ANGEM et CNAC)», expliquera encore l’accompagnatrice. En outre, différents secteurs et dispositifs ont présenté des communications à l’effet de présenter leurs secteurs à ces créateurs d’entreprises en devenir. Entre autres secteur, ceux du tourisme, de l’agriculture, de la formation professionnelle… La représentante du dispositif de financement ANSEJ a pour sa part déclaré à cette jeunesse venue s’enquérir des dernières dispositions mises en place pour la création de micro-entreprises que «L’ANSEJ favorise les projets qui sortent de l’ordinaire pour la création de micro-entreprises, mais il va sans dire que le diplôme est primordial dans le processus de sa création». Parmi ces projets qui sortent de l’ordinaire financés par l’ANSEJ, il y a les entreprises de recyclages et autres, à vocations environnementales, en vogue en ce moment auprès des jeunes porteurs de projets.
Taous.C