L’organisation des fourgons de transport qui lient le village d’Abizar à Souk El Had, chef-lieu de la commune de Timizart, à 30 kms au Nord-est du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, ne satisfait pas l’ensemble des habitants du village. «Notre village ne contient que deux arrêts, sachant qu’il s’agit d’une localité qui s’étend sur une grande surface dont une distance de 03 jusqu’à 04 kilomètres séparent les quartiers du village, les uns des autres en nombre de 14 quartiers», nous dira un habitant du village Abizar, qui ajoute : «le premier arrêt se situe au lieudit Tizi Bounoual à l’extrême Nord du village. Cet arrêt est d’ailleurs partagé avec les habitants du village voisin Iaajemadh qui empruntent le même itinéraire que celui des habitants d’Abizar pour atteindre le chef-lieu communal. Le deuxième arrêt est au Nord-est du village au lieudit Azrou.
Et il se trouve que les deux arrêts sont loin du centre du village où un arrêt avait été fixé durant longtemps avant qu’il ne soit supprimé par nos transporteurs. De ce fait, nous les habitants des lieudits : Ameis, Alma Ubizar, Boudkou, Imsbahen… en aval des deux arrêts, sommes contrains d’attendre des heures avant de nous déplacer à Souk El Had, car les fourgons ne quittent l’arrêt, surtout les matins, que complets». «Ce n’est pas facile de satisfaire, en matière de transport, 12 000 habitants, voire plus, que contient notre village en fixant seulement deux arrêts, les deux loin du centre du village et de beaucoup de quartiers à grande population», poursuit notre interlocuteur.
D’autres villageois soulèvent aussi le problème «des fourgons qui n’assurent pas leurs services jusqu’à la fin de la journée. Plusieurs fois, alors qu’il est à peine dix-huit heures de retour au village, on trouve aucun fourgon à l’arrêt», diront les villageois qui se plaignent aussi de l’augmentation des tarifs de transport, «on augmente les tarifs de transport illégalement, en plus on n’assure qu’un mini-service». Selon nos interlocuteurs, Cette male organisation du transport, par ailleurs, oblige des habitants du village Abizar de parcourir une distance de 02 kilomètres pour atteindre l’arrêt des fourgons, et parcourir la même distance le soir pour atteindre leur domicile.
Noureddine Tidjedam

