«Le faux-bond de la SDC»

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La réunion qui devait regrouper, hier à neuf heures, les six villages composant «la grappe des Ath Menguellet» du côté Ouest de la commune d’Aïn El Hammam et les responsables locaux, en présence des entreprises du gaz et la SDC, a échoué avant d’avoir lieu. Appelés par le chef de daïra à discuter des problèmes liés à l’alimentation de leurs foyers en gaz de ville, les villageois ont quitté les lieux, après dix heures, pour protester contre l’arrivée tardive des services de la SDC de Tizi-Ouzou et les entreprises de gaz concernées. Plusieurs dizaines de représentants des six villages ont attendu dans la cour de la daïra, pendant plus d’une heure, avant de prendre la décision de rentrer chez eux, après s’être entendus sur l’heure et le lieu d’une réunion qui les regroupera «pour prendre les décisions qui s’imposent», nous disent les protestataires, unanimes d’ailleurs à dénoncer «le mépris affiché à notre encontre. Nous avons jusqu’à maintenant discuté pacifiquement, contrairement à certains qui ont obtenu gain de cause après avoir fermé la SDC.

Nous avons accepté les retards et les désagréments causés par ces entreprises qui travaillent au rythme de tortue.

Cette fois, au moment où nous allions faire part de nos doléances et demander des explications à qui de droit, on récolte du mépris». Le chef de daïra et son secrétaire général qui attendaient, eux aussi, l’arrivée de la SDC et des entreprises bénéficiaires du marché étaient désappointés, face à cette situation, indépendante de leur volonté.

Lorsque nous les avons rencontrés quelques minutes auparavant, ils nous ont fait part de leur volonté «d’en finir avec le chantier du gaz de ville dans cette partie de la commune où les travaux ont atteint un niveau de réalisation important», sans toutefois tirer à leur fin. Un représentant du village Aourir nous rapporte le ras-le-bol des habitants qui n’ont, jusqu’à maintenant, vu dans le chantier du gaz de ville que des désagréments, sans pouvoir bénéficier de cette source d’énergie dont profite la majeure partie de la commune.

Notons que nous avons, nous aussi, fait part, dans plusieurs de nos éditions, des requêtes des citoyens en question.

A.O.T.

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