Chaque soir, généralement à partir de 16 heures, le boulevard principal de la nouvelle ville de M'Chedallah se "congestionne" carrément et ce, à cause des bouchons qui se forment sur la RN30 qui traverse cette agglomération.
En effet, c’est à cette heure-ci que les élèves et les travailleurs sortent en centaines, respectivement, des établissements scolaires et des lieux de travail, lesquels prennent d’assaut la rue principale de cette ville. Ce qui perturbe la circulation automobile. Car, à chaque fois, les conducteurs doivent freiner pour permettre à des grappes d’élèves et de travailleurs de couper la route pour joindre l’autre rive. Cette situation, bien entendu, n’est pas sans dangers sur les piétons imprudents qui slaloment entre les véhicules en marche. L’inquiétude va directement vers ces élèves des deux écoles primaires sises dans cette nouvelle ville, qui restent toujours vulnérables devant autant de voitures. C’est un véritable ras de marée humain qui se produit chaque soir des jours ouvrables bien évidemment. Le plus triste, il n’y a aucune autorité qui pourrait réguler cette situation complexe, où les périls planent, surtout, sur les enfants et les personnes âgées qui sont vulnérables. Cependant, les points chauds de tout ce « déferlement » humain quotidien, sont à dénombrer du côté de la cité « Nacereddine » et du rond-point qui jouxte le CFPA d’une part, et le nouveau centre de proximité des impôts d’autre part. C’est dans ces deux coins qu’il y a le plus d’encombrement et de marées humaines. Toutefois, ce qui aggrave cette situation, ce sont ces dizaines de routiers qui rentrent chez eux avec leurs camions de gros tonnage. Ces véhicules créent des bouchons inextricables le long du boulevard principal de la nouvelle ville de M’Chedallah. S’en suit alors un concert de klaxon stridents, et des prises de becs entre les conducteurs, à cause de la « coagulation » de la circulation et des entorses au code de la route.
Y.S