Les laborantins interpellent Benghebrit

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Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) a appelé hier à Alger, le département de la tutelle à prendre en charge le dossier des laborantins. En effet, cette entité syndicale a dénoncé la lenteur du département de Benghebrit quant à la prise en charge de la situation des laborantins. «Ce dossier est toujours absent sur les tables de dialogue. Pourquoi il n’a pas été réglé à l’instar des autres dossiers, sachant qu’il est le plus ancien ?» a martelé le SNCCOPEN, par le biais d’un communiqué rendu public hier. Et d’ajouter que «les autorités concernés n’ont pas assumé leurs engagements concernant ce dossier». Selon ce syndicat, les laborantins restent «marginalisés» et ont été «exclus» suite à la promulgation, en 2007, du statut particulier et le régime indemnitaire de cette catégorie. «Les laborantins ont été intégrés formellement seulement dans le corps de l’éducation, car en réalité ils n’ont pas bénéficié des primes, notamment celle de la documentation», a encore expliqué le même document, signé par le secrétaire général du SNCCOPEN, M. Sid Ali Bahari. «Est que cette situation va trouver son dénouement dans les jours qui viennent comme l’a déjà déclaré la ministre de l’Éducation nationale lors de plusieurs réunions avec notre syndicat ?», s’est interrogé le syndicat. Face à cet état de fait, la même organisation syndicale appelle le département de Benghebrit à répondre «favorablement» aux revendications mentionnées dans le PV signé le 30 novembre 2014. Elle a mis en avant, également, la nécessité d’attribuer aux laborantins toutes leurs primes et l’augmentation de celle de rendement de 30 à 40%. «On souhaite que le ministère de la tutelle évite tout ce qui peut engendrer la colère et le désarroi des travailleurs», a lancé le SNCCOPEN. Les corps communs et les OP de l’éducation ont tenu à appeler le Premier ministre à ne pas justifier la non-prise en charge des revendications des syndicats par la situation financière du pays.

Samira Saïdj

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