Depuis le début des inscriptions à certains concours organisés par la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou pour des postes d’intendants, sous-intendants, conseillers d’orientation scolaire et professionnelle (COSP), aide-archivistes et adjoints de laborantins, les deux guichets ouverts connaissent quotidiennement, et ce, depuis l’ouverture des listes le 28 octobre passé, de grands rushs.
Cependant, comme le service des examens de la direction de l’éducation n’a ouvert à cet effet que deux guichets seulement, dont l’un est situé au sein même de l’académie et le second non loin de là au niveau de la direction de l’orientation scolaire, aujourd’hui, il a fallu faire appel aux agents de l’ordre public pour permettre aux préposés aux guichets de continuer à travailler, car s’agissant du dernier jour du dépôt des dossiers. «Comme vous le voyez, les listes qui avaient été confectionnées durant la matinée ont été subtilisées, ce qui a donné lieu à une vraie pagaille. Mais comme la quasi-majorité des postulants sont des filles, nous ne pouvons nous permettre de les bousculer pour atteindre la fenêtre», nous déclarent ces deux jeunes licenciés qui occupent actuellement des emplois dans le cadre de l’aide à l’insertion des diplômés, chapeautée par la direction de l’action sociale (DAS). Et d’ajouter que le service des examens de l’académie aurait dû prévoir plus de guichets ou tout au moins renforcé le nombre d’agents. Ayant fait le déplacement à partir des Ouadhias, ces trois autres amies n’ont pas hésité hier, à venir à notre rencontre pour nous exprimer leur crainte de ne pouvoir déposer leurs dossiers alors qu’elles étaient là depuis neuf heures du matin. «J’ai condamné mon pauvre père qui nous a accompagnées toute
la journée, et si nous n’arriverons pas à nous inscrire, nous devrions être là demain (aujourd’hui, ndlr) et je suis sûr qu’il y aura plus de monde», se plaint notre interlocutrice qui souhaite que le délai pour ces inscriptions soit prolongé.
Essaid Mouas

