L’anarchie et le désordre viennent de se mettre en place le long du chemin de wilaya 98 reliant la Crête-Rouge, relevant de la commune d’El-Adjiba, à M’Chedallah. Ainsi, en empruntant ce tronçon pour rejoindre la basse ville de l’ex-Maillot, l’automobiliste fait face à une multitude de tracasseries qui, non seulement nuisent à la fluidité de la circulation, mais aussi provoquent des désagréments inestimables sur l’état des véhicules. C’est en fait un phénomène qui prend de l’ampleur au fil des jours au niveau de ce tronçon puisque sur les 16 kilomètres de sa portée, on y compte…34 dos-d’âne ! Une moyenne estimée à deux ralentisseurs pour chaque kilomètre. Ce qui a soulevé rappelons-le, l’ire des transporteurs de voyageurs qui ont d’ailleurs observé un arrêt de travail pour réclamer la réduction du nombre de dos-d’âne le long de cet axe. Une demande de mettre un terme aux abus que subit cette route sans qu’aucune intervention des services concernés ne soit soulignée. Il faut dire que, sur une distance de quatre kilomètres, soit de Aghazi jusqu’à Ath Yekhlef, on dénombre 16 ralentisseurs réalisés sans aucune norme de sécurité et, pis encore, sans mettre en place dans certains endroits les panneaux de la signalisation avancée, ce qui n’exclut pas des conséquences néfastes aux usagers de cette route. Cependant, le cri de détresse des transporteurs n’a finalement pas trouvé l’oreille attentive et demeure jusqu’à ce jour sans suite, puisque la situation va de mal en pire, puisque l’on assiste même à la prolifération d’autres obstacles qui enveniment le quotidien des automobilistes. Ces disgrâces sont provoquées par le passage du réseau d’alimentation en gaz de ville dont l’état de la route n’a pas été rétabli. Notons enfin que les usagers de cet axe nous apprennent que cet état de fait a pris cette dimension regrettable depuis le lancement des travaux par la société chinoise qui fait travailler beaucoup de camions de gros tonnages.
S. M.