L’ANEM à la rencontre des jeunes

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Comme nous l’avions rapporté en temps opportun, dans l’une de nos précédentes éditions, et à l’occasion de la Journée nationale de l’information et de sensibilisation célébrée le 17 septembre passé sur le nouveau système adopté par l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), la direction de la wilaya de Tizi-Ouzou avait marqué sa participation en organisant, au niveau de la Maison de la culture Mouloud Mammeri, une manifestation qui avait pour but non seulement l’explication du nouveau dispositif de recrutement basé sur deux modes essentiels, à savoir le contrat de travail aidé (CTA) et le contrat de formation insertion économique (CFIE), mais plus encore pour sensibiliser les opérateurs économiques à son adhésion, d’autant plus qu’ils en sont également de véritables bénéficiaires en procédant à des recrutements.

Aussi, prenant en compte l’importance que revêt l’information et tout le travail d’approche et de proximité avec notamment les investisseurs de la région, la direction de l’agence nationale de l’emploi de Tizi-Ouzou n’a pas hésité deux mois après, à donner une seconde chance, notamment aux opérateurs économiques qui étaient absents lors de la première journée, à venir s’y imprégner. «Il est vrai que ce n’est pas une mince affaire que d’organiser une telle journée, mais comme nous possédons assez d’expérience surtout avec notre important potentiel humain constitué de nos chefs d’agences et de nos conseillers, cela devient moins contraignant. Cela nous permet de répondre à toutes les attentes de nos invités malgré notre disponibilité en tout temps et à travers presque toutes les daïras de la wilaya», nous déclare M. Yazid Tizrarine, directeur de l’ANEM, devant le perron du hall de la Maison de la culture alors qu’à l’intérieur, tous ses partenaires ont répondu favorablement à l’invitation et avaient donc dressé leurs stands, tout en proposant également de nombreux prospectus et autres dépliants. «Comme vous savez, le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), est un tout puisqu’il englobe, outre les opérateurs économiques, nos autres partenaires, à savoir la direction de l’emploi, la CASNOS, la CNAS, l’inspection du travail, l’ANSEJ, la CNAC et aussi la direction des impôts», ajoute notre interlocuteur en nous faisant visiter les différents stands et en nous présentant leurs responsables. Ainsi, bien avant le début de la rencontre entre les différents représentants des institutions et les opérateurs économiques, une grande ambiance avait régné tant à l’intérieur de la salle d’exposition qu’à l’extérieur. «Nous avions manqué la journée du jeudi 17 septembre car nous étions occupés par nos affaires, mais nous avions su que nous avions raté beaucoup de choses intéressantes, donc, pour aujourd’hui, nous ne raterons pas la chance une seconde fois. Déjà avec les différentes connaissances que nous venons de faire avec d’autres investisseurs d’autres régions, dont nous ignorions les activités, en discutant avec eux, en prenant connaissances des acquis positifs des uns et des autres, c’est déjà une rencontre réussie», nous déclarent ces chefs d’entreprises d’un certain âge. Au niveau du stand de l’ANEM, encadré par plusieurs chefs d’agences, à l’exemple de M. Youcef Boumrar de Draâ El-Mizan ainsi que MM. Farid Si Sghir, Noureddine Zaarour et Abdelmadjid Khadir, respectivement de Ouacifs, Tigzirt et Boghni, entourés de leurs conseillers, n’arrêtaient pas de recevoir et de fournir des explications aux nombreux visiteurs. Au demeurant et à l’heure indiquée sur le programme, la rencontre débuta dans la salle du petit théâtre avec la prise de parole du directeur de wilaya de l’Agence nationale de l’emploi, en l’occurrence M. Yazid Tizrarine, qui tint tout d’abord à souhaiter la bienvenue à tous les présents avant de passer au contenu du nouveau dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP). «Ce nouveau dispositif d’aide à l’insertion professionnelle comprend trois types de contrats. Pour la première catégorie, il cible les diplômés universitaires et les diplômés des instituts (CID), qui, pour l’heure, a prévu un salaire de 15 000 et 10 000 dinars pour les techniciens supérieurs. La seconde catégorie est l’insertion professionnelle pour les demandeurs d’emploi ayant reçu une formation professionnelle ou justifiant d’un niveau secondaire (CIP) qui seront rémunérés à raison de 8 000 dinars par mois. Enfin, pour ce qui concerne les demandeurs qui sont des ouvriers qualifiés, il est prévu ce qu’on appelle le contrat d’insertion professionnelle (CID) et seront payés à raison de 12 000 dinars mensuellement», dira l’orateur, tout en ajoutant que ces trois types de contrats sont d’une durée de trois années dans l’administration et d’un an renouvelable dans le secteur économique. Par ailleurs, tous les autres intervenants qui sont directement en rapport avec ce dispositif, comme la CNAS, la direction des impôts, la CASNOS, leurs représentants n’ont pas hésité à expliquer toutes les dispositions prises pour aider les recruteurs. Après les différents prises de paroles, s’ensuivit un débat très riche où les opérateurs économiques présents n’ont pas hésité à exposer leurs problèmes mais ont également exprimé leur satisfaction dans leurs activités. «C’est vraiment une belle rencontre, très enrichissante en tout point de vue qui nous a permis non seulement d’apprendre beaucoup de choses mais elle nous a permis de rencontrer, en un seul endroit, tous les principaux responsables avec qui nous sommes liés et c’est tout à l’honneur de notre illustre écrivain Mouloud Mammeri qui nous permet toujours d’apprendre», nous confie, avec un grand sourire, ce chef d’une entreprise de Mekla.

Essaid Mouas

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