Dans notre édition de mercredi dernier, nous avons rapporté que de nombreux villages du versant Ouest au chef-lieu n'ont pas d'eau depuis quinze jours pour certains et depuis plus d'un mois pour d'autres, pour la simple raison que la conduite d'eau potable alimentant ces villages à partir des forages de Oued Bougdoura (Draâ Ben Khedda) était vétuste et que celle en cours de réalisation était à la traîne bien qu'elle ait été lancée depuis plus de deux ans.
Aussi, les différentes parties concernées par ce problème ont vite réagi. En plus de l’exécutif communal, du chef de daïra de Draâ El-Mizan, des responsables de l’hydraulique, les représentants des comités de villages ont été accueillis sur le chantier par l’entrepreneur. Après avoir fait le constat des lieux, un procès verbal a été établi pour y consigner les mesures à prendre. Selon une source proche de l’APC, tout d’abord, l’entrepreneur a décidé de renforcer son effectif et ses moyens. » Il y aura en plus de la case disponible déjà sur le terrain, une autre qui sera mise au service de ce chantier. Par ailleurs, il a dit qu’en attendant l’achèvement du projet en question, l’ancienne conduite sera réparée dès qu’une fuite apparaît. Ainsi, le pompage sera en continu », ajoutera la même source.
Cette dernière enchaînera en nous apprenant que le nombre de travailleurs sera revu à la hausse. A entendre d’autres personnes ayant pris part à cette sortie sur le terrain, cette conduite de plus de sept milliards de centimes serait livrée dans une vingtaine de jours parce qu’il ne restait que six cents mètres de tuyauterie à poser entre la station de pompage et les stations de reprise (une et deux). L’intervention du nouveau chef de daïra, M. Abdelmadjid Tabet, a été précieuse parce que ce commis de l’Etat a pris le problème en main avec célérité.
En tout cas, tous les signataires de ce PV espèrent que ces mesures soient mises en exécution le plus vite possible d’une part, et que les délais soient eux aussi respectés, d’autre part.
Pour rappel, cette chaîne d’AEP dite de Oued Bougdoura, mise en service en 2005, a coûté à l’état 26 milliards de centimes sans compter bien sûr cette rallonge de 7 milliards de centimes et bien sûr l’argent dépensé à chaque fois que des pannes y sont enregistrées.
Amar Ouramdane