35 retraits de permis de conduire prononcés

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La commission des retraits des permis de conduire s’est réunie le 18 du mois en cours, dans la salle des réunions de la daïra d’Iferhounène. Elle a examiné 35 cas qui ont tous abouti à des retraits de permis. La commission, présidée par le chef de daïra, en présence des services concernés, à savoir, les représentants de la Gendarmerie nationale, de la Sûreté urbaine et des travaux publics, mais en l’absence du représentant des auto-écoles, décédé et n’ayant pas été remplacé à ce jour. Selon le chef de la réglementation auprès de la daïra d’Iferhounène, parmi les principales infractions les plus commises qui ont conduit les services chargés de la circulation routière à retirer les permis, «l’usage du téléphone portable au volant, le non respect du port de la ceinture de sécurité l’excès de vitesse et le franchissement de la ligne continue» . Par ailleurs, ajoutera ce responsable, et avant de passer devant la commission «Ces violeurs du code de la route avaient écopé d’amendes variant de 2000 à 4000 DA, selon le degré de l’infraction commise, comme cela est stipulé par la loi». D’autre part, expliquera-t-il, «ceux qui ont purgé leurs peines se verront restituer leurs documents». Cependant, s’il y a un problème sur lequel doivent se pencher les pouvoirs publics chargés de ce chapitre, c’est le cas des conducteurs ayant fait objet du retrait de leurs permis dans d’autres wilayas et dont les dossiers accusent un énorme retard avant d’atterrir dans les services de leur daïras de résidence où ils doivent passer devant la commission habilitée à statuer sur leurs cas. Le délai de la suspension qui leur a été infligée dépasse parfois un mois, voire plus. Donc, ce sont ces chauffeurs qui sont pénalisés, notamment ceux d’entre eux qui ne gagnent leur pain que grâce à leur fonction de chauffeurs.

A.M

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