Après l’opération de démolition des baraques de fortune entreprise, il y a quelques jours à travers les artères et quartiers de la ville de Kherrata, par une commission compétente instituée à cet effet, une autre opération similaire a été entreprise le 18 novembre dernier au niveau de ce même centre urbain. Il s’agit de la démolition d’une bâtisse menaçant ruine composée d’un rez-de-chaussée et d’un premier étage, ainsi que les constructions réalisées en annexes pour servir de locaux à usage commercial. Il s’agit d’un café-hôtel-restaurant qui remonte à l’époque coloniale, exploité après l’indépendance pendant plusieurs années, et fermé des décennies durant. Se trouvant dans un état de délabrement avancé il constitue un véritable danger pour les citoyens et usagers qui empruntent quotidiennement la voie principale qui longe le centre-ville, à savoir la RN9, d’autant plus que la structure en elle-même commence à donner des signes d’effondrement imminents. Cet immeuble-fantôme a enfin connu la fin de son époque par une démolition qui a mis du temps à être entreprise, pour récupérer le terrain d’assiette qui occupe une superficie assez importante et l’utiliser pour l’implantation d’équipements publics et non à d’autres fins, surtout que la commune de Kherrata est confrontée au problème de foncier. C’est une opportunité qui s’offre donc pour la construction d’un immeuble administratif devant abriter plusieurs services publics qui ne disposent pas actuellement de sièges dignes de ce nom, tels que la subdivision de l’agriculture, l’agence ADE, la circonscription des Forêts et d’autres structures qui sont dans le besoin de s’installer à Kherrata ; ceci surtout que l’assiette du terrain en question ne présente aucune contrainte en ce qui concerne sa nature juridique, pour recevoir une telle structure, puisque la bâtisse démolie appartient à l’OPGI.
S. Zidane