Les adjoints de l’éducation montent au créneau à Tizi-Ouzou

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Les adjoints de l’éducation de Tizi-Ouzou, affiliés au syndicat autonome de l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), montent au créneau. En effet et selon une déclaration émanant de la commission de wilaya des adjoints de l’éducation qui a été rendue publique et dont une copie nous a été remise hier, cette dernière dresse un véritable réquisitoire contre le ministère de l’Éducation nationale. Pour ces derniers, toutes les revendications légitimes de la corporation qui ont été soulevées, après toutes les actions de contestations qui ont été menées dans ce sens ces dernières années, n’ont par reçu de suites favorables de la part du ministère de la tutelle. Il s’agit, dans l’ensemble, de revendications ayant trait à la promotion professionnelle de cette corporation. Ils dénoncent, en outre, les dysfonctionnements enregistrés au niveau du nouveau statut particulier des personnels spécifiques de l’éducation nationale. «Malgré une mobilisation sans précédent à travers des grèves et des sit-in, et au lieu de répondre favorablement à nos multiples et légitimes revendications, le ministère a préféré nous ignorer et nous humilier», stipule ladite déclaration. Les adjoints de l’éducation tiennent à préciser, en outre, que le ministère de l’Éducation a admis, précédemment, la légitimité de nos revendications, et ce, en reconnaissant l’existence de dysfonctionnements dans le nouveau statut particulier des personnels spécifiques de l’éducation, daté de 2012. «Le ministère a pourtant admis l’existence de certains dérèglements et affirmé son engagement à prendre des dispositions urgentes, dans le but de régler les dysfonctionnements relevés dans le nouveau statut particulier des personnels spécifiques de l’éducation nationale n° 240/12 modifiant et complétant le décret exécutif 315/08», précisent-ils. De ce fait, les adjoints de l’éducation dénoncent «l’indifférence, l’exclusion, la hogra et le mépris», exercés par la tutelle à leur égard. Toutefois, ils exigent l’application du décret présidentiel n°14-266. «Un décret fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunérations des fonctionnaires pour la classification du superviseur de l’éducation à la catégorie 11». De même, il est question, pour eux, de l’intégration des adjoints de l’éducation au poste de superviseur de l’éducation catégorie 11. La corporation exige, aussi, la revalorisation de l’expérience professionnelle ainsi que la revalorisation des diplômes, et ce, en vue d’une «promotion automatique au poste de superviseur d’éducation principal de catégorie 12», ajoute la déclaration. Il s’agit également, comme revendication des adjoints de l’éducation, de réitérer le droit à la promotion du poste de conseiller à l’éducation «uniquement pour les superviseurs de l’éducation». Par ailleurs, les adjoints de l’éducation de Tizi-Ouzou réitèrent leur mobilisation en poursuivant leur combat, jusqu’à la satisfaction de toutes leurs revendications soulevées au ministère de l’Éducation nationale.

Rachid B.

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