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Les jeunes découvrent les plaines d’Amizour

Comme annoncé dans ces mêmes colonnes, l’association Assirem-Gouraya a célébré, le week-end passé, la deuxième édition de la Fête du gland. La région d’Amizour a accueilli les jeunes amateurs de la nature qui activent au niveau de cette dynamique association.

Ces derniers ont visité plusieurs fermes situées dans la vaste plaine d’Amizour, dont la fameuse ferme Maouche spécialisée dans la culture des agrumes. La commune d’Amizour est entourée de deux chaînes de montagnes séparées par l’Oued Soummam. En aval de ces deux montagnes, une vaste plaine fertile s’étend sur des milliers d’hectares, où sont pratiquées toutes sortes de culture et d’élevage. D’ailleurs, dans cette optique, l’association Assirem-Gouraya projette d’y organiser un événement dans le cadre de la Journée internationale des sols, sous le thème «Des sols sains pour une vie saine». Il est à souligner que l’assemblée générale des Nations Unies, dans sa 68e session, a décrété l’année 2015, Année internationale des sols dans le but de lutter contre le changement climatique, d’assurer la sécurité alimentaire et de préserver les patrimoines forestier, hydrique et de lutter contre la désertification. Cette région possède de nombreuses potentialités en agriculture et d’ailleurs, toutes sortes de cultures y sont pratiquées mais celles qui ont fait sa célébrité restent indéniablement les agrumes. Les activités paysannes sont la cause principale de la protection de cette plaine si riche, par là même, la préservation des patrimoines forestiers. L’oued Soummam joue un rôle majeur dans la vie des populations rurales qui activent dans cette vaste plaine, en l’irrigant par ses eaux pérennes. Bien entendu, il y a eu d’autres activités au terme de ce programme de célébration. Il a été procédé à un reboisement à travers la plantation d’un millier d’arbustes de l’eucalyptus au niveau du village de Biziou, dans la commune d’Amalou, et une sortie pédagogique au profit des enfants qui ont procédé à la plantation d’arbres fruitiers dans les fermes privées, tout en participant à un concours de dessin et les femmes ont participé à un concours de plats traditionnels à based’oranges.

A. Gana

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