Cri de détresse des habitants de la cité Abene Ramdane

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Les habitants de la cité Abane Ramdane, sise au double chef-lieu communal et de daïra des Ouadhias, au Sud de Tizi-Ouzou, vivent la peur au ventre à cause de la présence d’une matière dangereuse, l’amiante, sur les toits de leurs maisons. Les habitants de ladite cité ont lancé un cri de détresse à maintes reprises, mais lequel n’a pas trouvé d’oreille attentive. Amar Didane, un membre du comité de ce quartier, nous fera savoir que ce dernier (le quartier) a été réalisé en 1968 et comporte pas moins de 85 logements pour une durée de vie de 20 ans. «Nous avons lancé un appel aux autorités concernées en vue de nous trouver une solution définitive, mais à ce jour, rien n’est encore réglé. La question de l’amiante et ses dangers ont été cernés par le décret n°99-95 du 19 avril 1999 relatif à la prévention des risques liés à l’amiante», a avancé notre interlocuteur. «Hélas, rien ne semble être pris en charge, ajoute M. Didane. Toutes nos tentatives de sensibiliser les responsables locaux sont tombées à l’eau, et les habitants vivent désormais un marasme. L’angoisse de mort les guette au quotidien compte tenu du nombre des personnes atteintes de cancer déclaré dans cette cité. En effet, plusieurs cas de tumeurs, cancer du sein notamment, ont été enregistrés dans ce quartier». Contacté par nos soins, M. Akir Youcef, président de l’APC des Ouadhias, se dit conscient du problème qui guette ses concitoyens. «Pour le réseau AEP, il y a un projet d’envergure de refaire tout le réseau de la commune avec le PHD dont les travaux sont achevés dans plusieurs coins», dira-t-il. Pour notre interlocuteur, la cité dispose encore d’un terrain suffisant où l’Etat pourra construire des logements. Concernant l’amiante dans les logements, le maire soulignera : «Nous nous sommes déjà réunis avec les habitants de la cité en vue de trouver une solution définitive et d’éradiquer cette matière cancérigène». Et d’enchaîner : «nous allons conjuguer nous efforts avec le comité du quartier en question pour justement mettre un terme à ce hic». En somme, une solution urgente s’impose pour prévenir les habitants de ces maladies cancérigènes.

A.G.

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