Négligence quand tu nous tiens !

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Aux quatre chemins du village Tibouamouchine, dans la commune de Seddouk, les passants à pied ou en voiture et les résidents vivent, matin et soir, la pagaille de par les eaux qui ruissellent sur la chaussée de la RN74, devenant carrément une rivière. Il y a une dizaine d’années, rappelons-le, la subdivision des travaux publics de la daïra de Seddouk a réalisé un caniveau pour canaliser les eaux pluviales. Un caniveau qui n’a causé que des ennuis pour les habitants et les automobilistes empruntant la RN74 du fait que les dalles posées tout le long de ce caniveau, cèdent au passage des roues et engendrent des trous pour ne pas dire des pièges où sont plusieurs fois tombées des personnes. Ces trous, emmagasinant des détritus, des emballages et des pierres, sont bouchés. De ce fait, ce caniveau n’est d’aucune utilité tant qu’il reste bouché et que les eaux pluviales ruissellent sur la chaussée et menacent les habitations d’en bas, dont plusieurs propriétaires se plaignent de l’humidité dans leurs foyers, causée par les eaux pluviales qui dévalent en torrent. Si l’on s’en tient à cela, le château d’eau du village de Seddouk Ouadda qui se trouve en amont, fait aussi des siennes du fait que l’eau du barrage de Tichy Haft, qui est pompée parfois de la nuit jusqu’au bon matin, déborde lorsque ce château d’eau est plein et le trop plein se déverse alors en torrents sur la chaussée et cause des désagréments aux gens qui se lèvent le matin tels que les étudiants, les travailleurs qui sont obligés de traverser la chaussée devenant une petite rivière. Pire que ça, sur la route allant à Seddouk Ouadda, une fuite d’eau, datant de plus de deux ans, n’est toujours pas réparée. La boucle est bouclée par une fuite d’un débit important occasionnée par les travaux du gaz naturel, il y a un mois. Des agents de la voierie communale sont venus pourtant quelques cinq fois opérant des réparations qui malheureusement ne tiennent pas sur cette conduite en fonte datant de plus de 50 ans. L’eau jaillit en grosse quantité à chaque distribution. Ce qui est à craindre, c’est la survenance de maladies à transmission hydrique même si le risque est minime en hiver. Il y a une cuvette qui s’est formée suite au passage des roues de voiture. Une fois, la distribution d’eau pour le quartier est terminée, l’eau dans la cuvette retourne dans la conduite emmenant avec elle toutes les saletés extérieures. L’APC possède un service d’hygiène pour justement prendre en charge tout ce qui est insalubre pouvant nuire à la santé de la population. La question que le commun des mortels se pose, pourquoi les agents n’ont pas tiré la sonnette d’alarme sur ce caniveau bouché depuis des lustres et non encore débouché et cette fuite d’eau sur une conduite non réparée depuis un mois maintenant ? Attendent-ils jusqu’à ce que l’irréparable se produise pour agir ? De tout ce qui précède, ce village semble être abandonné à son triste sort. La STP ayant des équipes d’une dizaine d’ouvriers qui sillonnent à longueur d’année la RN 74 et le CW141, et l’APC qui bénéficie des équipes de blanche Algérie sans compter les ouvriers qu’elle a, négligent d’assurer l’entretien de ce tronçon de route. Attendent-elles que les citoyens montent au créneau pour crier leur ras le bol et saisissent le wali pour demander à ce que ce caniveau soit entretenu et reçoive les réparations éventuelles de la part de ceux qui ont la charge de le faire ? Comme il est devenu aussi un gite pour des chiennes qui accouchent à l’intérieur, en été des odeurs nauséabondes se dégagent suite aux décompositions des animaux qui meurent dedans. Urgence signalée !

L.Beddar

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