Saisissant l’occasion de la journée mondiale des handicapés, plusieurs associations, dont «thimoughliwine» et «les enfants du cœur», ont joint leurs efforts pour faire de ce jour une fête qui a redonné le sourire à plus de soixante enfants inadaptés mentaux, inscrits au centre psychopédagogique «Si Mokrane» d’Aït Ailem (un village de Aïn El Hammam) et de ceux de son annexe de Draâ El-Mizan, venus en compagnie de leurs parents. Les organisateurs qui se fixent pour buts de célébrer la journée internationale des handicapés dans la joie et l’amour aux trisomiques, de promouvoir l’esprit créatif et permettre à l’enfant d’exprimer ses besoins,- une tâche de longue haleine que le centre psychopédagogique des inadaptés mentaux «Si Mokrane» s’attèle à accomplir, tout au long de l’année-, n’ont pas raté leur objectif.
Une kermesse et diverses animations étaient prévues pour la journée d’avant-hier. De la danse Et des jeux auxquels ont participé les parents des handicapés, ont fait la joie de ces derniers qui ont été gratifiés de cadeaux qu’ils ont reçus des mains des animateurs de cette journée et des invités. Notons la présence de l’inamovible Antar, directeur de la maison de jeunes d’Aïn El Hammam, qui ne ménage aucun effort lorsqu’il s’agit d’aider le mouvement associatif. L’association nationale «thimoughliouine» bien que nouvellement créée, a marqué sa présence pour apporter sa contribution à la manifestation qui s’est déroulée dans la grande salle du centre qui demande une extension pour faire face aux sollicitations d’un nombre de plus en plus important d’enfants handicapés. Aux trente cinq (35) élèves du centre «Si Mokrane», viennent s’ajouter les vingt huit (28) inscrits à son annexe de Draâ El-Mizan, dont le directeur ne cesse de «remercier Mr Mohammedi Arezki qui a mis les locaux actuels à la disposition du centre, tout en contribuant à aider l’annexe de Draâ El-Mizan». Lors de son intervention au début des festivités, Azouaou, le directeur, et le Dr Hadji, son prédécesseur, toujours actif, ont mis l’accent sur «la réussite du centre grâce aux bienfaiteurs qui apportent leur contribution, sans calcul», et à «tous ces jeunes bénévoles qui soutiennent ce centre». Notons que l’assistance a été surprise par les animateurs qui ont réussi à faire participer, à la fête, les handicapés qui ont présenté une pièce de théâtre d’un quart d’heure, au bonheur de leurs parents qui avaient les larmes aux yeux. Le docteur Hadji, initiateur du futur centre d’aide au travail (CAT) pour handicapés, nous informe que tout est fin prêt pour son ouverture dans les locaux de l’ancien CEM de Ouaghzen. Il ne manque plus que le personnel pour procéder au démarrage de la formation. Dans ce sens, il lance un appel pressant à tout bénévole capable d’apporter son aide aux handicapés, pour se manifester. Notons que la fête a été entachée par la disparition, deux jours avant, d’un de ses élèves. L’ombre du jeune Ibrahim Boussad, du village d’Aït Ouabane, parti à l’âge de quatorze ans, le premier décembre dernier, a plané sur cette journée. Signalons que les invités et les enfants en situation d’handicap, ont partagé un repas auquel ils ont été conviés par les responsables du centre.
A.O.T.
