La cueillette des olives bat son plein

Partager

La saison de la cueillette des olives bat son plein à Barbacha et ses environs. Cette opération, qui a commencé depuis le mois de novembre dernier, avance bien, selon certains oléiculteurs, et pourrait aller dans certaines régions jusqu’à la fin du mois de janvier prochain.

«Selon les conditions agricoles de préparation, la récolte pour cette année serait meilleure que la précédente et peut atteindre les fourchettes de 25 et 30 litres le quintal», dira Baouche Boualem, un producteur d’olives par excellence.

«J’ai environ 700 olives occupant une superficie de 5 à 6 hectares et je compte récupérer quelques 50 quintaux d’olives, cela est valable pour tous les arbres et parcelles qui ont été travaillés et préparés à cet effet.et c’est pour vous dire que si les oliviers sont bien entretenus alors la récolte très satisfaisante». Sachant, par ailleurs, que les conditions climatiques étaient néanmoins bonnes pour une bonne production oléicole, selon les experts, étant donné que la pluviométrie de la saison hivernale dernière était satisfaisante, reste le travail de la terre et toutes les tâches agricoles inhérentes à l’oléiculture pour assurer une bonne production, comme c’est le cas de notre interlocuteur satisfait de tout ce que ses olives lui ont donné comme qualité et quantité de fruits. Du côté des huileries, l’animation est aussi à son comble pour recevoir les clients qui sont souvent des habitués, car, là aussi, l’on peut faire le choix entre les huileries modernes et traditionnelles. «Le choix est purement personnel, mais en ce qui me concerne, je préfère l’huilerie moderne car, par expérience, j’obtiens toujours une huile de haute qualité optimale avec une plus grande quantité quant au goût j’ai toujours une huile appréciée par toute la famille. Par ailleurs, pour ceux préférant les huileries dites semi-traditionnelles, c’est soit par amour à tout ce qui est ancien et traditionnel ou carrément pour le goût d’huile plus apprécié par ceux là», avoua notre producteur d’huile d’olives. Peu importe le choix de l’huilerie, l’oléiculture reste une des plus vielles et plus ancrées activités au sein de la société kabyle, ce qui fait que son amélioration est plus que nécessaire, non seulement pour la consommation de ce produit de terroir qui est un aliment nutritif très important, mais à aller de l’avant jusqu’à son exportation, histoire de booster l’économie locale. Cependant, pour en faire, il est impératif de réunir les conditions pour faciliter le travail oléicole, qui n’est pas du tout aisé. «La cueillette des olives est une tâche très difficile qui nécessite la mobilisation et la participation de la famille entière, mais au même temps, nous éprouvons du plaisir à la faire», jugea un citoyen de la région. En somme, le manque des accès vers des endroits éloignés, constitue un handicap majeur pour permettre l’acheminent des quantités d’olives récoltées. D’ailleurs, certains oléiculteurs continuent toujours à utiliser la bête de somme pour transporter leur récolte. Les pouvoirs publics doivent faire un effort en ouvrant des pistes agricoles qui faciliteraient l’accès avec des moyens de transport et soulageraient ainsi le mal de ces agriculteurs. Il suffit de mettre les moyens modernes pour cette activité afin d’assurer la continuité de nos us et traditions aux futures générations. L’oléiculture qui est à la fois culturelle et économique, pourrait améliorer le volet social néanmoins des habitants des zones rurales comme celle de Barbacha.

Nadir Touati

Partager