Si les différents organismes étatiques se plaignent, seulement, de l’exigüité des locaux qu’ils occupent, les services de la subdivision des travaux publics d’Aïn El Hammam (STP), quant à eux, sont logés dans des conditions difficiles à supporter. La vieille bâtisse datant de la colonisation qui abrite leurs bureaux, peu fonctionnels par ailleurs, demeure debout par miracle. Le bâtiment qui a servi respectivement de mairie et de commissariat de police, avant d’être partagé par les ponts et chaussées et la SLEP semble avoir fait son temps. La moitié ayant servi à ses voisins n’a pas résisté au poids de la neige de 2012 qui a endommagé la toiture et une partie des murs. Heureusement que l’effondrement s’est déroulé de nuit, en l’absence des employés. Ses locataires ont, depuis, trouvé refuge dans le magasin désaffecté de l’ancienne ENADITEX. Quant au personnel de la subdivision des travaux publics, il continue de travailler avec l’épée de Damoclès au dessus de la tête. De l’extérieur, la bâtisse ressemble à toutes les vieilles constructions, bâties à la même époque, et qui font partie du vieux bâti en décrépitude, appelé à être démoli avant qu’il ne tombe à la moindre vibration. À l’intérieur des locaux qu’une petite résistance électrique essaie de chauffer, en vain, nous sommes accueillis par une odeur de moisissure et une lumière blafarde. Le chauffage central de jadis, défectueux depuis longtemps, semble faire partie, inutilement, du décor. Çà et là le crépi des murs s’effrite peu à peu, laissant apparaître des trous qu’une couche de peinture d’un autre âge n’a pas réussi à cacher. Les plafonds qui ont perdu leur plâtre à certains endroits, d’où doivent dégouliner sans arrêt les eaux de pluie, nous donnent un aperçu du danger qu’encourent les employés assis plus de trois mètres en contrebas. A cela s’ajoute le risque d’électrocution ou d’incendie à cause de ces fils visibles sur les murs. Pourtant, une assiette de terrain devant servir pour la construction d’une subdivision a été attribuée à la STP d’Aïn El Hammam. Cependant, les appels d’offres ont été déclarés infructueux, nous dit une source proche du service. En attendant, La vétusté des lieux et le danger réel qu’ils représentent à tous ceux qui y pénètrent devraient attirer l’attention des responsables pour remédier à la situation.
A.O.T.