Certes, des opérations ont été lancées dans la grappe de villages d’Iâllalen, mais nombreuses d’entre elles sont soit mal réalisées, soit non achevées. À ce sujet, M. Boussad Sadani, en sa qualité de président de comité de village, nous évoquera l’assainissement et la réhabilitation des sources d’eau. Pour la première commodité il relèvera que le projet confié à l’entreprise BADSI durant l’exercice 2012 se trouve inachevé jusqu’à ce jour. Puisque, dira-t-il, les quantités réalisées, à savoir 2 330 mètres linéaires, ne sont pas celles contenues dans la fiche technique et le reliquat demeure en litige. » Ce reliquat a fait objet de réclamations par nos soins aux services de l’hydraulique en date du 30 juin 2014. Pendant que nous attendions la prise en charge de notre requête et la levée des réserves, les services de l’hydraulique ont carrément outre passé celle-ci en procédant à la clôture et au paiement de la totalité du projet en faisant abstraction du reliquat non réalisé. Devant le déficit en assainissement de notre village, nous exigeons la réalisation complète du projet », lit-on dans un document adressé au wali dont nous détenons une copie. Les membres du comité reviendront sur une autre opération d’assainissement de 1 500 mètres linéaires, confiée à l’entreprise EREG en 2015. À ce sujet, ils constateront qu’un grand retard est remarqué dans sa réalisation. » Malgré sa clôture par les services de l’hydraulique, nous estimons qu’il est impératif de procéder à un contrôle des travaux réalisés étant donné que les quantités de 1 500 mètres ont été réduites à 1 200 mètres. Actuellement, ce projet ne répond pas réellement à l’attente des citoyens », relève-t-on dans le même rapport. Par ailleurs, ils soulèveront un autre manquement par rapport à la réhabilitation des sources d’eau. » Durant l’exercice 2014, notre village a bénéficié de la réhabilitation de deux sources d’eau d’un montant de 970 000 dinars algériens chacune. Les travaux sont confiés à une entreprise. Durant la réalisation de ces derniers, nous avons attiré l’attention de l’entreprise sur le modèle de réalisation qui devrait répondre à nos besoins. À l’issue de ces travaux, nous avons constaté que les réalisations ne correspondaient pas à notre demande. Aussi, les quantités et les montants consommés sont loin de correspondre aux fiches techniques établies. Par conséquent, nous vous invitons à un contrôle de la fiabilité des travaux effectués », écrivent-ils à l’intention des responsables locaux (maire et chef de daïra) et du wali pour lesquels ce rapport en guise de demande d’audience a été adressé le premier novembre dernier.
Amar Ouramdane