Le chef-lieu de Bechloul avait bénéficié il y a trois ans, d’un aménagement qui a mis fin à l’anarchie qui le caractérisait par le passé. Toutefois, il semblerait qu’une agence pour voyageurs ne figurait pas dans le plan urbain de ladite daïra, au grand désarroi de la population locale. En effet, les bus de transport continuent toujours à longer la sortie du boulevard allant du centre culturel à la RN05. Pour rappel, un tronçon d’environ 400 mètres de la RN05 traversant Bechloul en plein centre, a été aménagé en double voies, ce qui a fait qu’un entrecroisement s’effectue obligatoirement pour les usagers de ladite route qui souhaiteraient entrer ou sortir du boulevard, qui donne sur la poste et le centre culturel. Par ailleurs, les bus desservant la ligne de Bouira stationnent sur le côté gauche de ce boulevard, à deux mètres seulement de la RN05, donc de ce même endroit. C’est donc un perpétuel casse tête qui influe sur la circulation routière.
Quant aux voyageurs, en plus des risques encourus en montant ou descendant d’un bus garé en plein chaussée, ils sont pénalisés par l’absence d’abribus. L’année passée, les autorités locales avaient eu «le génie» d’improviser, des mois durant, un autre endroit pour desservir la ligne de Bouira. L’endroit choisi était juste en face du commissariat, du côté gauche de la route en allant vers l’Est.
Les voyageurs étaient exposés à plus de risques encore, car ils devaient d’un côté traverser à pied la route pour pouvoir rejoindre leur bus, et de l’autre côté les transporteurs devaient manœuvrer presqu’au milieu de la chaussée pour stationner. Mais après s’être rendu compte de ‘’l’absurdité’’ de cette décision, ce fut l’unique endroit faisant office d’«agence» qui a été réinvesti. En plus des citoyens rencontrés sur les lieux qui ont tenu à préciser que 70 DA pour un aller-retour vers le chef-lieu de la wilaya est un montant exagéré des transporteurs assurant la navette vers Bouira ont également fait part de leur désagrément quant à «ce laisser-aller» ! Les autorités locales doivent impérativement aménager une gare dans cette ville qui connaît une forte mobilité des voyageurs. Il faut dire enfin que d’autres centres et chefs-lieux de communes connaissent la même situation, à l’instar d’El Asnam et d’Ath Leqsar.
L. M.