Premier tour de manivelle mercredi à Béjaïa

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Le wali de Béjaïa, Ould Salah Zitouni, s’est rendu, mercredi, au niveau de la Casbah pour rendre visite à l’équipe de tournage du film de fiction sur la vie de Texeira Gomez, laquelle tournait une séquence de la vie quotidienne de l’ex-Président portugais dans un marché de légumes avec un décor typique de l’époque des années 20.

Sur place, le wali a salué et a encouragé tous les acteurs du film qui, en majorité sont des comédiens de la région de Béjaïa. Le wali s’est longuement entretenu avec la productrice algérienne, Mme Amina Hadad, ainsi que le réalisateur portugais Paulo-Filipe Monteiro. Ces derniers ont tenu à remercier le wali pour toute son aide et assistance pour la préparation du film. Le wali a instruit d’ailleurs le directeur de la culture afin de mettre tous les moyens dont l’équipe a besoin, tout en les rassurant de les accompagner jusqu’à la fin du film. Accordant, visiblement, beaucoup d’importance à la culture et au cinéma particulièrement, le wali a fait une halte au niveau des salles de cinéma de la commune, très tôt d’ailleurs dans la matinée, où il a pris la décision de rénover et de réhabiliter toutes les salles de cinéma de la commune ainsi que celles des autres circonscriptions. Pour ce qui est du film, il s’agit d’un long-métrage fiction, intitulé ZEUS, du réalisateur Paulo-Filipe Monteiro. Le film est consacré à la vie du président de la République Portugaise, Manuel Texeira Gomes, qui, en 1927, décide de démissionner et d’embarquer (en l’espace de trois jours) dans le premier bateau en partance de Lisbonne, vers une destination inconnue. Ce fut le Cargo de marchandise ZEUS, dont il fut le seul passager, qui l’emmena vers Alger. S’en est suivi une longue villégiature solitaire au Maghreb, où Gomes voyagea en homme libre. En 1929, il décida d’aller à la découverte de Béjaïa (la perle de l’Afrique du Nord). Il y séjourna jusqu’à sa mort en 1941. Période pendant laquelle il renouvela la location de sa chambre à l’hôtel l’Etoile, toutes les semaines. Et c’est pendant ces onze années passées à Béjaïa qu’il se lie d’amitié avec Amokrane. Un employé de l’hôtel qui devint son aide de camp et petit à petit son plus fidèle compagnon et ami.

F.A.B.

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