Cette année, à Larbâa Nath Irathen, les oléiculteurs sont catégoriques quant au rendement de la récolte des olives, jugé très mauvais. Certains paysans pensent que c’est la plus mauvaise année, que la région n’a jamais connue. De ce fait, les prix de l’huile d’olive vont monter crescendo, et les petites bourses ne pourront malheureusement pas se permettre cette commodité devenue indispensable, à la préparation de beaucoup de plats.
En effet, il suffit de faire un tour au niveau de ladite localité pour se rendre à l’évidence et comprendre que le rendement est faible et ce, parce que la plupart des ces arbres sont vieux et malades. Un sexagénaire, propriétaire d’un champ au niveau de El Misser, relevant de la localité d’Aït Aggouacha, nous dira : «le rendement a commencé à régresser, depuis déjà plusieurs années. Mais, même l’huile est légèrement acide, et c’est, sans doute, à cause de cette mouche qu’on soupçonne et qui attaque cet arbre ancestral». Une vielle femme lui emboitera le pas en ajoutant, «non seulement la récolte est mauvaise cette année, mais c’est de plus en plus pire. Et les causes sont multiples comme, les maladies, les incendies et le manque d’entretien… Les gens ne prennent plus soin de ces arbres et se désintéressent carrément de cette culture, qui, à leurs yeux, reste insignifiante. En plus des conditions météorologiques qui sont défavorables. Il faut dire que dans le passé nous vivions de cette commodité. Il faut que nos enfants prennent soins de cet arbre magique et travaillent la terre». En effet, les oléiculteurs doivent vraiment songer à trouver une solution pour garder cette culture ancestrale qui joue un rôle très important dans l’économie du pays. En fin, les citoyens souhaitent, que le prix du litre de l’huile ne connaitra des hausses vertigineuses.
Y.Z