Le directeur de cet établissement que nous rencontrions avant-hier devant le bloc administratif est formel : dans un mois, au plus tard un mois et demi, la structure oncologique sera opérationnelle. L’opération d’aménagement engagée pour un montant de 5 millions de dinars, prélevé sur le budget de fonctionnement de l’hôpital, touche ainsi à son terme. Selon la même source, les équipements ont été acquis pour 10 millions de dinars, mais cette fois, sur le budget de la DSP. Il s’agit d’un matériel destiné à assurer la prise en charge de tous les cancéreux, leur évitant la fatigue et les frais de déplacements vers Alger ou Tizi-Ouzou pour recevoir les soins appropriés à leur cas. Désormais, d’après ce responsable, les séances de chimiothérapie se feront au niveau de ce service que les malades connaissent déjà.
Il s’agit de l’ancien bloc opératoire qui il servait, avant son aménagement en service oncologique, à prodiguer des conseils et répondre aux questions que se posent les malades. Le personnel est déjà affecté. On a 2 spécialistes en oncologie, 2 médecins généralistes et 4 infirmiers. Le matériel de haute technologie comporte 2 laboratoires équipés de façon moderne. Toujours, selon notre source, le nombre de malades atteints de cancer est important et le service en question va leur permettre de recevoir tous les soins que nécessitent leurs états. Interrogé par ailleurs, sur le service des urgences ayant fait l’objet d’une longue opération de réhabilitation qui a duré trois ans au moins, et qui bien que rouvert en mars ou avril connaît de sérieux cafouillages faute de rodage, notre responsable s’est montré rassurant : le bloc qui fonctionne à 80% de ses moyens «atteindra sa vitesse de croisière» dans les prochains mois. Déjà selon les chiffres fournis par lui à ce sujet, une quarantaine de malades sont opérés par jour. On devine, là encore, le soulagement des malades dont l’état de santé nécessite une intervention chirurgicale ! Plus de déplacements vers les hôpitaux d’Alger ou de Tizi-Ouzou et plus de tensions sur leur personnel médical qui, souvent, était débordé avec l’arrivée de malades venant d’autres wilayas, principalement de Bouira, où le nombre d’accidentés de la route et de cancéreux est en augmentation constante.
Aziz Bey