L’habitat rural connaît un franc succès auprès de la population de la commune d’Aït R’zine, laquelle manifeste un intérêt grandissant et affiche une pleine adhésion à cette formule de logement.
Il est vrai que les autres formules, à l’image du LPL ou du LPA, n’ont pas encore droit de cité dans cette circonscription rurale. Il faudrait aussi souligner la relative facilité d’accès au logement Fonal, de par la consistance des quotas alloués et l’assouplissement des conditions d’éligibilité. Concernant les chiffres obtenus auprès des responsables de la municipalité le premier magistrat de la commune confie qu’ «on nous a accordé 776 aides», précisant que ce quota recouvre l’ensemble des dossiers de souscriptions enregistrés par les services de la collectivité au cours des années 2012, 2013 et 2014. «Pour l’année 2015, plus de 120 dossiers ont été enregistrés, lesquels seront traités en temps opportun», dira un responsable à l’APC. Concernant les 776 dossiers acceptés par l’administration, des décisions d’attribution seront prochainement notifiées aux concernés. En attendant, nous informe-t-on, les souscripteurs s’affairent à peaufiner les dossiers à présenter à la caisse nationale du logement, pour obtenir la libération de la première tranche de l’aide. Une aide qui, faut-il le rappeler, est plafonnée à70 millions de centimes. Un montant que bien des demandeurs jugent sans commune mesure avec le coût d’un projet d’habitation. Néanmoins, on semble pressé d’entrer en possession avec cette «manne», pour donner corps à un projet fantasmé des lustres durant. «Cette subvention est une chance à saisir au vol», résume un attributaire du village Taourirt Ouabla. «Même si elle est loin de couvrir les charges d’un projet de construction, cette aide est un sérieux coup de pouce, sans lequel je ne pourrais jamais m’engager dans un tel investissement», souligne un autre postulant au Fonal de Guendouze.
N. Maouche

