Bien qu’aménagé tout récemment, le bureau de la CNR d’Aïn El Hammam montre déjà des imperfections. Lors de notre passage sur les lieux, nous nous sommes rendu compte que plusieurs plaques en plâtre, faisant office de plafond, présentent des tâches dues à des infiltrations d’eau de pluie. Comme nous l’avons déjà signalé le bureau de la caisse des retraites a été aménagé sur les ruines de l’ancienne banque désaffectée, suite à un incendie qui avait fragilisé toute la structure. La dalle le recouvrant a, certainement, subi des fissures, laissant s’infiltrer les eaux de pluie qui s’accumulent au niveau de l’étage supérieur. Une solution à cette anomalie devrait être trouvée par les responsables s’ils ne veulent pas que les carreaux de plâtre s’abattent un jour sur les vieux qui fréquentent le bureau. Par ailleurs, nous avons remarqué que depuis l’ouverture de la CNR locale, une seule personne, seulement, y travaille pour faire face aux centaines de retraités qui résident dans les daïras d’Aïn El Hammam et d’Iferhounene. Hormis le responsable, on n’y trouve ni agent d’accueil ni un quelconque autre fonctionnaire pouvant le remplacer lors de son absence. Chaque dimanche, en effet «pour des raisons de service», le bureau doit fermer ses portes. On se demande alors ce qui pourrait arriver si le jeune préposé venait à tomber malade ou devait se déplacer pour une raison ou une autre. Les usagers, quant à eux, contents tout de même d’avoir «la caisse» près de chez eux, ne semblent pas outrés par cette situation, pour le moment. Nous ne devons pas perdre de vue que le bâtiment qui abrite les locaux de la CNR s’apprête à accueillir, également, les bureaux de l’ANEM. Sa vétusté suite aux bombes qui l’avaient ébranlé à plusieurs reprises et sa situation en zone de glissement, ont conduit les autorités à démolir la cantine qui se trouvait au second étage. C’est dire qu’à plus ou moins brève échéance, la bâtisse fragilisée est appelée à subir le même sort que l’école primaire, située à quelques mètres plus haut, démolie pour éviter de mettre les élèves en danger.
A.O.T.