Le wali a entamé sa 21ème et dernière visite à travers la wilaya de Tizi-Ouzou, dans la daïra de Tizi-Ouzou, qu’il compte faire en cinq (5) sorties. Ainsi, dans la journée d’avant-hier jeudi, le wali de Tizi-Ouzou, M. Merrad, s’est déplacé à Redjaouna, où le directeur général du CHU Nedir Mohamed, le Pr Ziri Abbas, lui a brossé un tableau des différentes activités et des différents services de l’unité de Belloua (une infrastructure datant de 1954), entre autres, les services de pneumo-phtisiologie, de endocrinologie, de diabétologie, de rhumatologie, de neurologie… totalisant 308 lits et où exercent 209 éléments des effectifs médicaux et 465 d’autres activités, dont 206 du personnel paramédical. Au cours de sa visite, le wali a fait un saut au nouveau service de réanimation, où il a pu constater les efforts consentis par l’État, pour l’acquisition d’un matériel moderne. Une chirurgie de haut niveau est exercée par un personnel qualifié. Il s’est rendu ensuite au laboratoire et au nouvel amphithéâtre destiné aux étudiants pour leurs cours et conférences. L’attention de la délégation fut attirée par le service de la médecine physique. Une halte qui a permis au wali de voir des malades en pleine séances de rééducation, «des personnes atteintes d’un AVC, d’une paraplégie, accidents de la route, de neurologie… nécessitant des séances de rééducation», dira un médecin. Le second point visité était la 9ème sûreté urbaine (extra muros) implantée à Belloua, sur une superficie totale de 6 132,45 m2 dont 498,87 m2 de bâti, pour une AP de 78 millions de DA après réévaluation. La réception est prévue pour mars 2016. L’autre projet inspecté par la délégation était celui de la polyclinique de Redjaouna, dont le coût du projet s’élève à 137 634 554,97 DA sans VRD. «Construite sur un terrain accidenté et rocheux nécessitant des études du terrain, cette polyclinique désengorgera le CHU et la polyclinique d’Anar Amellal et sa réception est avancée pour juin 2016», dira le DSP. À la Zaouïa de Sidi-Belloua, le wali a été reçu dans une ambiance mouvementée par des jeunes du village qui ont soulevé de nombreuses revendications : aires de jeux, l’assainissement et l’AEP dont les réseaux sont vétustes, l’incinération des déchets médicaux toxiques et dangereux pour la santé publique, le gaz de ville, entre autres, doléances qu’ils espèrent voir concrétisées. La forêt Harrouza constitue un sérieux problème qui nécessite aussi de sérieuses et fermes décisions des autorités à tous les échelons, d’autant plus que la sûreté urbaine sera bientôt opérationnelle, car le dossier est assez lourd et volumineux, selon les citoyens que nous avons abordés. «L’endroit que nous connaissions de détente et de loisirs, par le passé est devenu aujourd’hui un lieu de bars clandestins, un lieu de débauche et d’insécurité. Des constructions illicites ont poussé ici et là», explique un représentant des citoyens au wali qui n’arrive pas à croire l’état des lieux. «Une affaire à suivre !», dira-t-il. La nouvelle gare ferroviaire de Boukhalfa dite «Halte de Boukhalfa», dont le maître de l’ouvrage est l’ANESRIF, est composée de bâtiments voyageurs, de quais avec une longueur de 150 m, d’abris de quais et d’aménagements extérieurs. Le coût de l’ouvrage est estimé à 215 786 909,62 DA, pour un taux d’avancement de 65% et sa réception est prévue pour le mois de mai 2016. À Boukhalfa, le wali s’est rendu au City-foot, une conception d’un groupe de sportifs qui ont eu l’idée de mettre à exécution leurs ambitions. «Nous avons aménagé ce poulailler en terrains de foot (25 m x 15 m), avec vestiaires et douches. Un foot à 5 (5-5). Deux formules sont retenues pour les intéressés : 1- Match libre pour 700 DA par personne et pour une heure de temps. 2- un abonnement de 500 DA par match et de 2 000 DA par mois et par personne. Il est géré par quatre jeunes : Saoudi Moussa (Tizi-Ouzou), Redha M’Henni (Tizi-Ouzou), Ali Pacha (Béjaïa) et Bahmad Salim (Ghardaïa).
L’autre point visité était l’établissement pour enfants assistés de Boukhalfa, dont la capacité d’accueil théorique est de 48 enfants, privés de familles, âgé de 0 à 18 ans, sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale. Le budget de fonctionnement de l’établissement est de 70 987 000,00 DA, où 84 postes sont ouverts en permanence. Le lycée de Boukhalfa n’est pas pour demain. Des conflits ont surgi entre les différentes parties BET-DLEP, pour non paiement des factures depuis 17 mois. Le DLEP se plaint du non respect des cahiers des charges, entre l’entreprise et la direction de l’éducation qui insiste sur la réception dans les meilleurs délais. Chacune des parties se renvoie la balle et le wali propose une réunion pour lundi prochain.
Arous Touil