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L’aménagement urbain bat son plein

L’aménagement urbain constitue pour l’heure, la première préoccupation des responsables de la ville d’Aïn-Bessem (25 kilomètres à l’ouest de Bouira) qui s’attellent depuis des mois à rénover des réseaux routiers défectueux tant à l’intérieur des cités qu’à la périphérie de la ville. Les programmes initiés, à cet effet, visent d’abord la modernisation de certains anciens sites de la ville et la réfection des quartiers fortement touchés par les délabrements qui ne cessent de s’accumuler.En ce sens, dans le cadre du plan communal de développement et en dehors de nombreux projets déjà réalisés, une autre importante enveloppe financière vient d’être octroyée à cette localité. Celle-ci sera destinée à la continuité des travaux de revêtement de la cité Arad Salah dont la première tranche a été déjà réalisée et il ne manque pour l’instant que la pose du noir. Le marché en question a été confié à la société COSIDER, l’une des plus performantes en la matière. Le projet concernera également le quartier Senouci Ali ; une cité voisine dont le réseau routier mérite aussi d’être totalement refait.Ain-Bouaâkaz, qui est un autre pan de la localité inscrit lui aussi dans le vaste programme du réaménagement urbain, compte, faut-il le souligner, parmi les plus vieux quartiers de la ville mais jusque-là oublié et laissé en rade par les pouvoirs publics. Délaissée depuis des lustres, cette partie de la ville va enfin connaître un véritable lifting. La réfection des trottoirs, le revêtement des chaussées et plusieurs autres travaux de canalisation et de bordures sont à l’ordre du jour. Le marché des fruits et légumes, situé dans ledit quartier et dont on a trop parlé de l’état de délabrement et d’insalubrité dans lequel il se trouvait ces dernières années, est en train de connaître le lancement le plusieurs chantiers pour entamer des travaux d’aménagement dont le montant global avoisine les huit millions de dinars. L’autre projet en phase de réalisation et non moins important en matière de développement économique de la ville est la déviation effectuée à partir de la zone industrielle vers le rond-point se trouvant à la sortie nord de la ville sur la RN18 menant vers Bouira et Alger. Pour l’heure, la réalisation est à sa phase finale mais il reste qu’une enveloppe supplémentaire doit être débloquée pour son goudronnage avant sa mise en service. L’ouverture, passant à proximité du quartier appelé communément “Le social” toujours dans le besoin des travaux de V.R.D, donnant sur la route nationale à grande circulation, a été faite dans les normes et elle est dotée d’une chaussée très spacieuse permettant de la sorte, aux véhicules lourds de l’emprunter en toute aisance. Cela éviterait, sans aucun doute à la ville, l’encombrement ainsi que l’effet fortement préjudiciable d’être traversée en long et en large et quotidiennement par une multitude de camions et autres véhicules incommodants.Les responsables de la ville, dont le premier magistrat ne cesse de valoriser les efforts fournis par l’administration hiérarchique, souhaitent que d’autres projets de développement soient confiés à leur commune pour permettre à celle-ci d’avoir une image plus avenante et mieux épanouie. La ville a, en outre, besoin de voir ses trottoirs carrelés et ses places et placettes publiques réaménagées. L’image d’Aïn-Bessem ne sera que plus belle.

Anis S.

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