L’avis a été affiché en ville et dans tous les villages de la commune. En effet, la subdivision agricole vient de rendre public son programme de vaccination du cheptel contre la fièvre aphteuse. Ce sont les bovins qui sont concernés par cette campagne qui durera du 20 décembre jusqu’au 12 janvier de l’an prochain, avec la journée du treize janvier qui sera consacrée au rappel des zones nécessiteuses. Le lancement est fait à Igueraichène, une localité située à quelques encablures de la ville, sur le CW04 vers Frikat. Si les responsables ont choisi ce village, c’est parce qu’il est à vocation agricole et connu pour son élevage. Pour faciliter cette opération, les responsables de ladite subdivision ont pris des décisions importantes.
Ainsi, contrairement, lorsque des points sont indiqués aux éleveurs en vue de présenter leurs bêtes, cette fois-ci, les animaux resteront dans les étables et c’est le vétérinaire qui ira à leur rencontre. Il est aussi demandé aux éleveurs d’assister le praticien manuellement lors de la vaccination. Enfin, ce que les éleveurs devront aussi savoir c’est le fait que la prestation est assurée par le vétérinaire de la subdivision agricole. C’est-à-dire, elle est gratuite. En tout cas, ce genre de campagnes est, maintenant, accepté par tous les éleveurs de peur de voir leurs bêtes décimées comme ce fut le cas durant l’été 2013 lors de l’épizootie de la fièvre aphteuse. «Nos éleveurs connaissent l’importance de la vaccination.
D’ailleurs, ce sont eux qui viennent s’informer sur les dates fixées pour ces vaccinations», nous dira une source locale. «Je ne peux rater ce rendez-vous. Je sais ce que j’ai enduré durant l’été 2013. Il faut que les éleveurs vaccinent leur cheptel. C’est dans leur intérêt», pense de son côté un éleveur de Draâ Sachem. Durant, donc, dix-huit jours, le vétérinaire sillonnera les villages de la commune d’Igueraichène jusqu’à Ichoukrène -Sanana en passant par Draâ Sachem, un autre village à vocation d’élevage. «C’est une autre campagne. Car, d’autres ont eu lieu sans compter bien sûr les rappels», ajoutera la même source. La municipalité compte plus de deux mille têtes bovines réparties sur plus de vingt-trois villages. Par ailleurs, dans cette optique, nous avons appris que des jeunes ont bénéficié de bêtes dans le cadre des aides agricoles mises en place par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Amar Ouramdane