Les institutions concernées réagissent

Partager

Les avaries survenues sur les réseaux AEP et assainissement au quartier Zekri Ali, dans la localité de Raffour (voir notre article du dimanche 20 décembre 2015), ont été localisées par les services concernés.

Ces derniers s’attèlent à résoudre le problème. C’est du moins ce que nous apprenons auprès des organismes directement concernés, dont l’ADE de M’Chedallah. Les services concernés avec qui nous nous sommes entretenus, nous ont apporté de nouveaux éléments d’informations à propos de ce grave mélange de l’eau potable et celui des égouts à Raffour. Le premier à réagir est l’Algérienne des eaux (ADE) à travers son responsable par intérim de l’agence de M’Chedallah. Le responsable nous a informés, avant-hier que ladite avarie s’est produite sur la partie inférieure et a été localisée dans la nuit du mercredi à jeudi aux environs de 22h au quartier ZEKRI Ali, à proximité du cimetière, après douze heures d’intenses recherches, en collaboration avec l’équipe locale de l’Office National de l’Assainissement (l’ONA). Le responsable de l’ADE a conforté la version des faits rapportés dans notre édition du dimanche, et a rajouté qu’il s’agit de la détérioration d’une buse en ciment sur l’ancien réseau d’assainissement. Ce responsable dira que la première mesure prise fut l’isolement du quartier en question, en parallèle au déclenchement d’une opération de changement du tronçon de l’AEP sur environ 60 mètres pour l’éloigner de celui de l’assainissement. Et ceci, pour écarter le risque d’un nouveau mélange des deux liquides en ces lieux. Ce qui ne mettra pas pour autant cette localité à l’abri d’un autre accident de ce genre dans d’autres quartiers où la rénovation des deux conduites (AEP et assainissement) n’est pas encore menée à terme, bien que cette opération a été enclenchée, il y a presque trois ans de cela. La vigilance est, par conséquence, vivement recommandée aux citoyens de Raffour qui doivent vérifier la qualité de l’eau qu’ils reçoivent dans les robinets avant de la consommer. Un cas qui devrait aussi faire objet d’un suivi quotidien par le bureau d’hygiène qui doit s’atteler aux prélèvement réglementaires, d’autant plus qu’un laboratoire d’analyse et dépistage des bactéries de l’AEP est opérationnel à la polyclinique d’Ath Mansour, relevant de l’établissement public de la santé de proximité (EPSP) d’AHNIF, depuis deux ans. Il convient de noter, au passage, qu’aucune commune ne respecte le calendrier des remises des échantillons de l’eau, apprend-on d’une source proche de ce laboratoire. Un élu à l’APC de M’Chedallah, membre du bureau exécutif, dira, pour sa part, qu’une équipe d’entretien de l’APC a été dépêchée, avant-hier, pour procéder aux réparations nécessaires sur le réseau des égouts ou s’est produite l’avarie en attendant sa rénovation complète. Une opération qui revêt les caractéristiques d’une urgence et qui doit en toute logique bénéficier d’une priorité absolue, sachant que d’autres avaries sur le même ancien réseau d’assainissement vétuste, se manifestent par intermittence aux quatre coins de la localité à tel point que les citoyens ont cessé d’utiliser l’eau du robinet, depuis plus de deux ans, comme ils nous l’ont fait savoir dans notre article précédant.

Oulaid Soualah

Partager