Décidément, les dos d’ânes anarchiques ne finiront jamais de faire parler d’eux dans la région de M’Chedallah. Un nouvel ouvrage de ce genre a été réalisé depuis cinq jours à l’entrée du pont qui enjambe Assif Iwakuren à la sortie Est de Raffour sur la RN15, sous forme d’un véritable obstacle provoquant le jour même un accident de circulation d’un véhicule léger. Ce dernier a été carrément, déporté après avoir heurté le dos d’âne, anarchiquement réalisé. Ne répondant à aucune des normes requises, l’ouvrage en question, s’il en est un, est monté en lame de couteau, dont la hauteur constitue un véritable danger pour les routiers, notamment les véhicules légers. En outre, ledit dos d’âne n’est même pas signalé par des panneaux. Plus grave encore, il a été aménagé au creux d’un virage à l’entrée du pont, à moins de dix mètres d’un croisement entre le chemin communal qui relie Zouzamen à Aharrach et la RN15. L’endroit, où a été aménagé ce dos d’âne, est devenu un véritable piège pour les automobilistes, comme en témoignent les trainées de l’huile de moteurs des véhicules lesquels ont perdu leurs bouchons de carter qui touchent le dos d’âne. Un cas qui nous a été signalé et dénoncé depuis son aménagement par plus d’une douzaine d’habitués de cet axe routier, l’un des principaux de l’Est du pays. Ce tronçon de route qui connaît un trafic routier très important, se prolonge jusqu’à la sortie de la commune de Chorfa pour faire jonction avec la RN26 reliant M’Chedallah à Béjaïa. Interpelé à ce sujet, samedi dernier, le subdivisionnaire des travaux publics de M’Chedallah pointa du doigt l’APC qui a réalisé cet ouvrage sans tenir compte des normes réglementaires obligatoires, et affirmera qu’une mise en demeure a été envoyée par ses soins aux services de l’APC pour le supprimer, avec des copies à toutes les instances concernées, dont les services de sécurité chargés de la sécurité routière. Notre interlocuteur se démarque de cette situation relatée et ampute la responsabilité à l’élu membre de l’exécutif qui a décidé de l’aménagement de ce dangereux ouvrage. Cependant, la demande de ce responsable des infrastructures de base n’est suivie d’aucune réaction et ce danger guette toujours les usagers de cette route à grande circulation. Qui en serait responsable en cas d’accident grave ? Une question qui trouvera sa réponse le jour où l’irréparable se produira en ces lieux.
O.S