Hier, en début d’après-midi, les services de l’APC de M’chedallah ont été informés de la présence d’un tas de poulets jetés aux abords de l’oued “Waqur”, à trois km au sud-est de la ville. Aussitôt sur les lieux, les agents de l’APC ont procédé à la calcination de ces gallinacés. Ce qui a suscité vraiment le doute, voire la panique, c’est que les membres de l’équipe en place, dont le P/APC en personne, ont remarqué la présence d’oiseaux encore vifs, laissant croire éventuellement, que les riverains auraient déjà récupéré quelques uns de ces oiseaux dont on ignore la cause de la mortalité, ou dans le pire des cas, s’ils ne sont pas porteurs d’une quelconque maladie d’où l’on exclut pas la grippe aviaire, bien sûr. A cet effet, et pour se prémunir contre toute éventualité, les services de la santé et ceux de la sécurité ont été immédiatement informés de la situation. Ces derniers ont d’ailleurs procédé au prélèvement et l’envoi d’un échantillon, pour analyse, au laboratoire… On ignore encore les résultats. Les villageois, quant à eux, ont été informés du danger qu’ils courent en consommant cette chair suspecte et ont été invités à s’en débarrasser.D’après les responsables de l’APC, ce n’est pas la première fois que de tels actes irréfléchis, qui pourraient être désastreux pour la santé publique et l’environnement, se reproduisent sur ce même lieu. A cet effet, les éleveurs de volailles et fermiers sont sommés de ne plus recourir à de telles pratiques. En cas de doute, ou d’anomalie, ils doivent obligatoirement informer les autorités locales ou les services vétérinaires.
Farid A.