À l’entrée de l’hiver qui est plutôt la continuation de l’automne ou encore l’arrivée précoce du printemps, vu que cette année la météo semble faire l’impasse sur l’hiver malgré les nombreuses prières pour la pluie organisées dans les mosquées, les prix des fruits et légumes semblent observer une certaine stabilité dans les marchés hebdomadaires. La tomate, de surcroît de meilleure qualité que celle de juillet ou août, est cédée à seulement 40 ou 50 DA. Les carottes et les navets, dont les prix tournent d’habitude autour de 70 à 90 DA, voire plus, sont descendus à 40 ou 50 DA. Les fenouils coûtent seulement 70 DA. Idem pour les choux-fleurs. La pomme de terre de saison est vendue au Souk El-Asr, sur les hauteurs de Béjaïa, à 40 ou 50 DA au plus. Par contre les prix des oignons ont grimpé de deux ou trois marches pour se retrouver à la barre des 80 ou 90 DA, ce qui a amené les pères de famille à se rabattre sur les bottes d’échalotes qui ne coûtent que 50 à 60 DA la bottelette. La laitue aux feuilles bien tendres est cédée entre 80 et 100 DA. Les poivrons, de grosseur très appréciable, cultivés en serre, coutent entre 120 et 160. Ces poivrons qui sont bien gros et bien verts ont un goût, disent les consommateurs, qui est loin d’égaler celui des fameux mouz-h’lou qui ne se cultivent qu’en été et qui ne mûrissent que sous le soleil de juillet. Les haricots verts, dont la saison va surtout de juin à septembre, sont exposés à la vente dans certains étals des marchés hebdomadaires ou dans les magasins des fruits et légumes entre 230 et 250 DA. La courgette, de première fraîcheur, est proposée même sur le bord des routes à grande circulation pour 120 à 160 DA. En hiver, le dessert roi reste l’orange bien juteuse et bien sucrée. La Thomson coûte entre 120 et 200 DA le kilo, selon sa grosseur, et l’orange-lime qui est d’un goût exquis, son prix varie entre 150 et 180 DA.
B. Mouhoub
