Le chemin communal d'Imoulak Iâllalène à l'abandon

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Bien que ce chemin ait été aménagé en 2005, il demeure impraticable. «Nous n’avons pas cessé de demander sa restauration. Dans tous les écrits envoyés aux autorités, il figure en première ligne. «En vain», nous dira, d’emblée, un membre du comité de village. Pour cet interlocuteur, cette route se dégrade de jour en jour. «Dès que la pluie commence à tomber, les eaux de ruissellement lui causent d’autres dégâts au point où nos véhicules peinent à le parcourir. Les habitants sont exaspérés et tiennent leur mal en patience», ajoutera le même interlocuteur. Pour eux, son bitumage est une urgence. «Nous avions même eu des promesses de la part des responsables de la direction des travaux publics. Cependant, il est toujours dans un piteux état», soulignera la même personne. Pour le président du comité de village, la restauration de ce chemin est l’une des priorités du comité. «Il est mentionné dans le rapport que nous avions envoyé en novembre dernier à la wilaya. Et puis, c’est l’un des points que nous avions soulignés dans le rapport que nous avions envoyé au wali, au chef de daïra et au maire», nous répondra ce président en la personne de M. Sadani Boussad. Sachant que l’APC avait bénéficié de plus de cinq mille mètres linéaires de bitume dans le cadre du FCCL, les membres du comité souhaitent que ce chemin soit pris en charge. «Nous espérons que les autorités le programment dans le cadre des PCD 2016 ou dans les PSD. C’est l’une des urgences au niveau de notre grappe de villages», enchaînera un autre interlocuteur.

Par ailleurs, les représentants du village rappellent que l’autre revendication relative au secteur des travaux publics reste le bitumage du chemin intercommunal d’Iâllalen vers Draâ El-Mizan en passant par Draâ Sachem. «C’est insensé qu’une voie, un raccourci, reliant notre village au chef-lieu de daïra, est abandonnée pénalisant ainsi nos concitoyens à faire un détour par le chef-lieu communal moyennant du temps et de l’argent. Il faudrait que nos autorités pensent à prendre en charge ce chemin qui sert de désenclavement non seulement pour notre village, mais aussi pour Ath Mouh Kaci, Imzoughène et Agouni Ahcène.

À cause de ce manque, les habitants de notre village préfèrent se rendre jusqu’à Draâ Ben Khedda pour faire leurs achats. Or, avec le problème des embouteillages au lieu-dit  » La Casse », ils sont pris entre l’enclume et le marteau», regrettera, pour sa part, le président du comité de village. Y aura-t-il une oreille attentive qui recevra ces appels ?

A. O.

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