Rentrant dans le cadre de la décentralisation, décidée par les pouvoirs publics, la commune de Seddouk, à l’instar des autres communes de la wilaya de Béjaïa, a ouvert un service de délivrance de la carte nationale d’identité
Avant, c’était au niveau de la daïra qu’on délivrait ce document. En effet, un bureau spacieux a été aménagé pour la circonstance afin d’accueillir dans de bonnes conditions les demandeurs. Selon un chef de service, un ordinateur, un logiciel et deux agents en formation ont été mobilisés pour la réussite de cette opération. «La CNI est délivrée en une journée, même si nous n’avons pas encore de cachet, ce qui nous y oblige à aller à la daïra utiliser leur cachet en attendant la dotation de notre service», a déclaré le vice-président, chargé de l’administration générale, lequel a continué dans le même ordre d’idées, en parlant des difficultés que rencontre l’APC pour la création d’un service des passeports biométriques. «La wilaya nous a demandé de reprendre les locaux de la garde communale pour ouvrir un service pour la délivrance des passeports biométriques qui nécessite l’affectation de plusieurs bureaux. Mais le problème, c’est que la garde communale avait élu domicile dans l’ex-caserne et quand elle a quitté les lieux, cette caserne a été restituée par la wilaya à l’APC, qui a attribué les locaux pour les associations qui les occupent en ce moment», a expliqué en détail, notre interlocuteur. Ce qui est navrant dans la commune de Seddouk, ce sont les projets non réalisés qui accusent des retards faramineux. À titre d’exemple, la commune de Seddouk a bénéficié d’un projet de réalisation d’un cantonnement de la garde communale durant l’exercice 2006. Et en 2015, le projet n’est toujours pas réalisé ce qui a emmené le wali de Béjaïa à le retirer lors de sa visite à Seddouk. Il y a trois ans aussi, un projet pour l’aménagement et l’extension du siège de l’APC a été retenu. Le terrain d’assiette existe, mais le projet tarde à voir le jour. La commune, pour des cas d’urgence comme celui-ci, peut se rabattre sur la récupération des locaux fermés comme celui du CTC et il y en a d’autres, bien évidemment. Beaucoup de directions techniques établies à la ville de Seddouk, ont construit de nouveaux sièges à l’image de la subdivision de l’hydraulique qui occupe, en ce moment, un F3. La SUCH et la subdivision des forêts ont bénéficié aussi de projets pour la construction de nouveaux sièges. L’OPGI de Béjaïa possède aussi dans la ville de Seddouk plusieurs locaux qu’elle n’a pas encore vendus. Il est clair aussi que la commune de Seddouk ne souffre pas de l’écueil du foncier communal comme les autres communes de la daïra.
L. Beddar

