Le comité national des intendants de l’éducation a accordé un délai au ministère de la tutelle pour répondre favorablement à ses revendications. «En vue de faire aboutir notre plate-forme de revendications, nous avons décidé d’accorder un ultimatum au ministère de l’Éducation pour concrétiser les engagements mentionnés dans le procès verbal signé avec la tutelle, suite à la grève tenue, l’année passée», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par ladite organisation syndicale, affiliée à l’union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF). Cette décision a été prise, suite à la réunion dudit comité avec les coordinateurs régionaux qui a eu lieu, samedi passé sur l’évaluation de sa plate-forme de revendications. «Après un long et profond débat, nous avons constaté que, depuis un an, nos doléances n’ont pas été prises en charge», a regretté le syndicat. Ce dernier a appelé le ministère de la tutelle à intervenir rapidement avant la dégradation de la situation. «On interpelle la tutelle à mettre un terme aux pratiques abusives de certains directeurs de l’éducation à l’égard des intendants de l’éducation qui paient les conséquences de leur lutte contre la corruption», a martelé la même source, avant d’ajouter que, «la politique de la sourde oreille et de la fuite en avant de la tutelle a échoué», a encore noté le document des intendants de l’éducation. Ceux-ci réclament l’accélération de la révision du statut particulier et ses dysfonctionnements, la révision de la décision ministérielle 829 concernant les prérogatives des intendants de l’éducation, et la promotion des agents et des agents principaux au grade de vice intendant. Ils plaident aussi pour l’attribution de la prime de la caisse et celle de la responsabilité et l’effet rétroactif de la prime de gestion financière et matérielle, à l’instar des autres corps de l’éducation. Le comité national des intendants de l’éducation a lancé un appel à l’ensemble de ses adhérents afin de rester mobilisés, et prendre la décision adéquate après les vacances.
Samira Saïdj
