Les grands électeurs sont appelés, aujourd’hui, devant les urnes pour choisir le futur sénateur de Bouira, à l’occasion du renouvellement partiel des membres du conseil de la nation.
L’élection se jouera entre cinq candidats issus du FLN, RND, MPA, FFS et du RCD. Il s’agit respectivement de Slimane Ziane, actuel P/APW, Abdat Hamid, P/APC d’El Hachimia, Ahmed Slimani, élu à l’APW, Mohamed Mogarri, adjoint au maire de l’APC de Kadiria et de Smail Akliouche, adjoint au maire de l’APC de M’Chedallah. Pour rappel, les candidats du FLN, RND, RCD ont eu leur quitus à l’issue des primaires organisées au sein de leur formation respective. Ceux du MPA et du FFS ont été désignés par les états-majors des deux partis. Notons, par ailleurs, que les primaires du FLN ont été des plus mouvementées. En effet, tous se rappellent des incidents enregistrés lors de la désignation du candidat du parti au début du mois de novembre. La cause de ces heurts était le ralliement de dernière minute de dizaines de militants de diverses sensibilités politiques. Reportée une première fois, l’élection a finalement eu lieu le 14 novembre et à l’issue de laquelle l’actuel P/APW, Slimane Ziane, l’avait emporté haut la main avec 186 voix sur un total de 274 voix. Pour revenir à l’élection d’aujourd’hui, les observateurs de la scène politique locale s’attendent à un duel FLN-RND, avec un léger avantage pour le candidat du parti de Sadani. Donc, le candidat du FLN part en favori, celui du RND en outsider. Cette analyse semble plausible d’autant plus que ces deux formations de l’alliance présidentielle comptabilisent à elle seule plus de la moitié des élus dans les assemblées APC et APW. Le FLN par exemple compte 174 sièges au niveau des assemblées communales, talonné de près par le RND avec 167. Cet important réservoir de voix sera décisif lors du scrutin du 29 décembre. Plus encore, le FLN bénéficie d’un autre avantage non négligeable : le ralliement d’une cinquantaine d’élus de différentes couleurs politiques. Cependant, les candidats en lice pour les sénatoriales ne s’avouent pas vaincus. Ahmed Slimani, candidat du MPA, est plutôt confiant. Il y a quelques jours, il nous confiait que rien n’est joué d’avance. Pour lui, chaque candidat garde intacte ses chances et le scrutin peut réserver des surprises. À présent, il est difficile de se prononcer sur l’issue du scrutin. Il faut attendre le verdict des urnes.
D. M.